RESF*

Paroles : Jean-Paul HEBERT, Sur l’air de « Ah! Que nos pères étaient heureux!»
Musique : tradit. XVIIIe s. Bourgogne (France), Arrangement : Solène DUPARC

Le Réseau éducation sans frontières, qui existe depuis 2004, milite contre l’expulsion d’enfants et jeunes majeurs étrangers scolarisés en France, suite à l’éloignement de leurs parents en situation irrégulière…. C »est un réseau, sans président ni adhérents, qui regroupe aujourd’hui 79 associations, 25 syndicats et 103 collectifs locaux. Treize partis politiques soutiennent ses actions contre ces nouvelles chasses à l’enfant. Leur mot d’ordre: LAISSEZ-LES GRANDIR ICI !

Notes de départ : Fa Mi Fa Ré

Dans la cour de récréation (bis)
Y’a des enfants qui chantent
En arabe, en turc, en letton (bis)
Et encore dans bien d ‘autres langues

REFRAIN :
L’éducation est sans frontières!
Vive l’école, vive l’école morbleu
qui protège les enfants, morbleu
qui protège les enfants!

[[Aujourd’hui on écoute Ahmed (bis)
Nous répéter une légende
Qu’on raconte au pays du cèdre (bis)
Quand on s’en va à samarcande]]

Refrain

Dans la cour de récréation (bis)
Y’a des enfants qui courent:
Noirs, jaunes ou blancs sans exclusion (bis)
Et qui s’amusent sans détour

Refrain

Dans la cour de récréation (bis)
Y’a des enfants qui hurlent
Avec Ahmed et Angela (bis)
Contre l’avion qui les expulse…

Refrain (X2)

[[…]] : couplet d’origine (1ère version), qui n’est plus chanté…

Café, Café*

paroles de Claude Michel
Musique de Marcelle Noblet

Cliquer ici pour écouter différentes voix sur le site des canulars (merci à elles et eux -même si la voix alto ne fonctionne pas):

Café, cacahuètes et chocolat, des produits qui représentent la mondialisation… Il est question dans cette chanson des travers de ces commerces et processus économiques qui ne font qu’aggraver la fracture entre riches pays du Nord et pays du Sud dits en voie de développement…

Tu ne vois des tropiques que des plages magiques
Bordées de cocotiers où fait bon se bronzer
Tu n’connais de l’Afrique que des gens faméliques
Qu’on t’montre à la télé quand tu bois ton café

Refrain :
Café café cacahuète chocolat,
T’as jamais remarqué qu’ça venait de là-bas
Café café cacahuète chocolat,
Et qu’ils ont récolté tous ces trucs-là

Paysans du Brésil cultivent les haricots
Qu’on chass’ des terres fertiles pour nourrir nos bestiaux
Pour planter du café, du sucre et du soja
Z’ont plus rien à bouffer mais ça ça n’nous gène pas

Refrain

Pour nourrir en Bretagne des porcs et des poulets
On import’ des montagnes le manioc thaïlandais
La farine de poisson qui nous vient du Chili
S’rait pas pour ça qu’ils n’ont plus assez d’calories

Refrain

Comme on était noyé sous nos excédents d’lait
Alors au Bangladesh on leur a envoyé
Comme ce lait est donné le prix s’est effondré
Et ils sont dans la dèche tous ceux qu’en produisaient

Refrain

Tu me diras pourtant la séch’resse au Sahel
On y est pour rien vraiment c’est tout c’qu’y a d’naturel
On a pour dév’lopper les cultures tropicales
Trop détruit la forêt y’a plus d’eau c’est normal

Refrain

Le soir à la télé tu peux voir en Afrique
Sans un cri sans un pleur, des enfants qui meurent
On t’parle de charité et tu donn’ un peu d’fric
Ça t’évite de penser qu’au fond c’est politique

Refrain de fin :
Café café cacahuète chocolat,
T’as jamais remarqué qu’ça venait de là-bas
Café café si on n’leur prenait pas,
Ce qu’ils ont récolté ils n’en s’raient p’têt’ pas là
Café, café, café, café, café, café, café, café…

z- Oh lé lé… OH LA LA ! *

Oh lé lé… OH LA LA ! (rengaine de soutien aux sans papiers)

Soliste CHœUR
Oh lé lé… OH LA LA !
Régularisation… DE TOUS LES SANS PAPIERS !
C’est pas les Sans Papiers… C’EST PAS LES IMMIGRES !
C’est la loi… QU’IL FAUT CHANGER !
C’est pas les Sans Papiers… C’EST PAS LES IMMIGRES !
C’est Macron…. QU’IL FAUT VIRER !
Le cas par cas… ON EN VEUT PAS !
Régularisation… DE TOUS LES SANS PAPIERS !
C’est pas les Sans Papiers… C’EST PAS LES IMMIGRES !
C’est Collomb… QU’IL FAUT VIRER !
C’est pas les Sans Papiers… C’EST PAS LES IMMIGRES !
C’est la loi … QU’IL FAUT CHANGER !
Oh lé lé… OH LA LA !
Régularisation… DE TOUS LES SANS PAPIERS !
C’est pas les Sans Papiers… C’EST PAS LES IMMIGRES !
C’est Collomb… QU’IL FAUT VIRER !
C’est pas les Sans Papiers… C’EST PAS LES IMMIGRES !
C’est la loi … QU’IL FAUT CHANGER !
Oh lé lé… OH LA LA !
Régularisation… DE TOUS LES SANS PAPIERS !

Ne me demandez pas

Paroles : Bande à Rosa ( Chorale d’Amiens)
Sur l’air de « Les Archers du Roi»

et la basse:

lien vers la partition (site de la chorale des sans noms)

Ils ont construit des prisons
Des centres de rétention
Pour y enfermer les sans-papiers
Des lois contre l’immigration,
Ils en votent à foison ;
Ils en sortent une par saison.
J’ai vu des contrôles abusifs,
Des reconduites à la frontière,
Un étau administratif
Aux ordres de leur ministère.

REFRAIN: Non, ne me demandez pas
De cautionner ces lois de l’Etat!
Non, ne me demandez pas
De cautionner cette politique-là!

Tout près de nous, juste à côté,
La force est déployée
Pour traquer, menotter, expulser
Des dissidents politiques,
Des minorités ethniques,
Réfugiés économiques ;
Ceux qui n’ont commis d’autre crime
Que de fuir l’enfer qu’ils vivaient ;
Risquant déjà d’être victimes
À chaque étape de leur trajet

REFRAIN: Non, ne me demandez pas
De cautionner ces lois de l’Etat!
Non, ne me demandez pas
De cautionner cette politique-là!

Derrière chez moi, il y avait
Un enfant, un écolier ;
Ses parents demandaient des papiers
Mais un jour vingt-deux policiers
Sont venus arrêter
Son père qui allait l’chercher
J’ai vu s’envoler un charter
J’ai entendu le gosse hurler
Ils doivent êt’ fiers au ministère
C’est une affaire rondement menée

REFRAIN: Non, ne me demandez pas
De cautionner ces lois de l’Etat!
Non, ne me demandez pas
De cautionner cette politique-là!

De Vintimille à Calais,
La force est déployée,
Pour empêcher les migrants de passer
Quand sur nos écrans de télé,
Ils jouent à s’effaroucher
D’vant l’corps d’un enfant noyé

Ils ont beau jeu de s’indigner,
A chaqu’ nouveau naufrage en mer
La solution vous la connaissez,
Il faut ouvrir les frontières

NON, ne me demandez pas
De m’émouvoir puis d’rentrer chez moi
NON, ne me demandez pas
De n’pas me battre pour changer tout ça ! (2X)

Shosholoza

(enregistrement Morizots 2018)

Shosholoza
Kulezo ntaba
Stimela siphume South Africa
Kulezo ntaba
Stimela siphume South Africa
Wen’ uyabaleka
Kule-zo ntaba
Stimela siphume South Africa

[En Phonetique]
[sho sholo-otza]
[koulézonta-aba stiméla sifoumé South Africa]
[ouen dou ya balé-é ka]
[koulézonta-aba stiméla sifoumé South Africa]

Traduction: (« stimela » c’est la locomotive)

Va de l’avant
Quitte ces montagnes
dans ce train qui vient d’Afrique du Sud
Tu t’enfuis de ces montagnes dans ce train qui vient d’Afrique du Sud

Un lien qui permet de revoir séparément chaque voix :


Chouette version LEJ/Manu(Tryo) :

Les Archers du Roi

Paroles : Albert Santoni Musique : A. Pontin (1960)

enregistrement complet aux Morizots en Juin2018, fin de stage « Myriam »

Voix principale (medium, départ en mib)

Voix basse (départ en mib aussi)

Voix aigüe (départ en sol)

Ils ont commencé la saison
En fauchant les moissons
Avec les sabots de leurs coursiers

Ils sont venus à la maison
Ils ont pris les garçons
Sans demander permission

Je les ai vu courber l’échine
Sous les coups de fouet qui pleuvaient
Cordes d’acier bardées d’épines
Qui les mordaient les saignaient

Non ne me demandez pas
De saluer les archers du roi (bis)

Et tout là-haut sur la colline
La potence est dressée
Pour pendre ceux qu’on a condamnés

On y accroche au matin
Le mendiant qui a faim
Le bandit de grands chemins

Celui qui dans sa misère
Voulut maudire le nom du roi
Parce qu’il lui avait pris sa terre
Son blé sa réserve de bois

Non ne me demandez pas
De saluer les archers du roi (bis)

Derrière chez moi il y avait
une fille que j’aimais
et qui m’avait donné ses printemps

Mais un jour on l’a emmenée
pour aller assister
à la noce d’un archer

J’ai vu des tours tomber la pierre
j’ai entendu les gens hurler
son corps fut jeté sans prières
sur le bas-côté d’un fossé

Non ne me demandez pas
De saluer les archers du roi (bis)

Allez Allez Allez ♪ ♪

Une chanson de Camille dont on va peut-etre s’inspirer pour les manifs, en changeant certaines paroles, une chanson de ralliement (enregistrement Morizots 2018):

unisson et canon:

 percus + unisson + canon + percus + canon + percus:

 ♪ Allez Allez Allez ♪

une autre version à nous (« by » Monique et Denis!)

Allez allez allez
Va manifester
Pour tes droits tes libertés
Mets y tout ton cœur

Allez allez allons
Entre les slogans
Prends la force dans les chants
Des échoraleurs


Chanson de Camille

Allez allez allez
À chaque coup de rame
Prends la force dans la taille
Et dans les talons
Allez allez allons
À chaque coup de crosse
Prends l’écorce du colosse
Et du canasson

Allez allez allons
À chaque coup de sabre
Prends la fougue des canailles
Et des moussaillons

Allez allez allons
À chaque coup de cloche
Prends la crasse le cris des mioches
Et des carillons

Allez allez allons
À chaque coup de balle
Prends les confettis du stade
Et celles des champions

Allez allez allons
À chaque coup de pioche
Prends la force c’est fastoche
De ma chanson

La Lega (Sebben che Siamo Donne)

La lega est une chanson de lutte italienne originaire de la région de Padoue qui était chantée par les « mondine », les repiqueuses de riz de la plaine du Pô. Elle est le symbole des révoltes des ouvrières agricoles contre les patrons à la fin du XIXe siècle, au moment où ont commencé à se fonder les ligues socialistes. On peut l’entendre dans le film 1900 de Bernardo Bertolucci quand les paysannes manifestent contre l’expulsion des fermiers qui n’ont pas pu régler leur loyer aux riches propriétaires.

Par les De’ Soda Sisters (groupe de Toscane) – avec les accords au féminin!:

Version « Chant des Grenouilles (Lorenzo’n’co):

voix medium (lead):

voix haute:

voix basse:

Sebben che siamo donne, paura non abbiamo
per amor dei nostri figli (2x)
sebben che siamo donne, paura non abbiamo
per amor dei nostri figli, in lega ci mettiamo

Refrain: Oi… lì oilì oilà e la lega (la) crescerà
e noi altri feministe*, e noi altri feministe,
Oi… lì oilì oilà e la lega crescerà
e noi altri feministe, vogliam la libertà!

E la libertà non viene perché non c’è l’unione
crumiri col padroni (2x)
e la libertà non viene perché non c’è l’unione
crumiri col padroni, son tutti da ammazzar

Refrain

Sebben che siamo donne,  paura non abbiamo
abbiam delle belle buone lingue (2x)
sebben che siamo donne, paura non abbiamo
abbiam delle belle buone lingue, e ben ci difendiamo

Refrain

E voi altri signoroni che ci avete tanto orgoglio
abbassate la superbia (2x)
e voi altri signoroni che ci avete tanto orgoglio
abbassate la superbia e aprite il portafoglio

A oilì oilì oilà e la lega (la) crescerà
e noi altri lavoratore, e noi altri lavoratore
a oilì oilì oilà e la lega (la) crescerà
e noi altri lavoratore, I vuruma vess pagà

A oilì oilì oilà e la lega (la) crescerà
e noi altri femisniste (2x)
a oilì oilì oilà e la lega (la) crescerà
e noi altre femisniste vogliam la libertà

(ou:  « lavoratore » ou « socialiste », … NB le puriel en « e » est féminin!)

O Cielo Cielo

Chanson populaire italienne

Chanson de déserteur qui cherche à fuir en France, sans argent, sans chaussures, mais que la « Reine » (noble locale ?) veut renvoyer en Italie…

Voix 1 :

Voix 2 :

Les deux voix :

Les paroles (ainsi que celles des autres chansons du stage Passa Montagne de fevrier 2018 : O Cielo Cielo – Paroles stage fev 2018

Hegoak

Joxean Artze, 1968

Chanté par « Espèce de Chorale »

Voix séparées

Soprane (Choralternative, Rouen)

Alto (Claire, Chambéry)

Ténor (Choralternative, Rouen):

Basse (Choralternative, Rouen):

Hegoak

Hegoak ou  « les Ailes « : Poème basque de Joxean Artze,  Musique de Mikel Laboa.

Un soir de 1968, dans un restaurant de San Sebastian avec sa femme, Mikel Laboa lit ce poème qui était imprimé sur des serviettes, en acte de résistance contre l’interdiction par le régime franquiste d’utiliser la langue basque. Il l’a mis en musique le soir même.
L’oiseau y est le symbole de la liberté et le poème évoque l’impossibilité de posséder quiconque.
Le contexte politique en a involontairement fait une chanson de protestation.

Partoche

Hegoak-paroles-partition

Paroles

NB: prononcer « xoria » [shori-a] , « neuria » [néri-a] et les « z » [ss]

(DO) Hu huuuuuuuuuu (4x)

Hegoak ebaki banizkio, Neuria izango zen (2x)
Ez zuen alde egingo

Bainan horrela, Ez zuen gehiago xoria izango (2x)

Eta nik, xoria nuen maite
Eta nik eta nik, xoria nuen maite

Lala lala, lala lala, lala (2x)

Si je lui avais coupé les ailes, Il aurait été à moi, (2x)
Il ne serait pas parti,

Oui mais voilà, Il n’aurait plus été un oiseau (2x)

Oui mais moi, c’est l’oiseau que j’aimais (2x)

Hu huuuuuu (4x)

 

en bonus, par Joan Baez!