z- L’Agriculteur*

Ridan

ci dessous liens vers juste les refrains enchaines et juste les choeurs pour s’entrainer

J’allume mon poste de télé pour admirer ce qu’il s’y passe,
Un milliardaire s’envoie en l’air, quitte l’atmosphère pour voir l’espace
J’troque son bol d’air et sa cuillère contre un p’tit verre sur ma terrasse
J’en ai ras l’bol de tout ce béton, j’ai la folie des grands espaces

Mais qu’est-ce qui s’passe dans nos p’tites têtes,
On s’entasse tous comme des sardines,
Dans les grosses boîtes que l’on conserve,
Le p’tit poisson doit suivre sa ligne…

Et puis merde j’ai décidé de vivre loin sur la colline,
De vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison.
J’préfère vivre pauvre avec mon âme que vivre riche avec la leur,
Et si le blé m’file du bonheur, j’me ferais p’t’êtr Agriculteur…

Y’a trop d’feux rouges dans les grandes villes
J’ai préféré me mettre au vert,
J’ai plus d’bonheur à vivre en paix que m’admirer au fond d’un verre
J’boirais l’eau saine de mon ruisseau
Plutôt que l’eau sale du fond de la Seine,
Chargée en plomb et en histoire que la surface ne laisse plus voir…

J’ferais des bornes pour m’éloigner pour m’retrouver face au mirroir,
Juste une seconde de vérité pour que mon passé coule sous les ponts
J’ferais des bornes pour m’eclipser pour m’retrouver face à quedal,
Juste une seconde de vérité pour comtempler ce qu’on est tous.

Et puis merde j’ai décidé de vivre loin sur la colline,
De vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison.
J’préfère vivre pauvre avec mon âme que vivre riche avec la leur,
Et si le blé m’file du bonheur, j’me ferais p’t’êtr Agriculteur…

Ca fait longtemps que j’ai plus vu ce coin d’soleil à l’horizon,
Ca fait longtemps que je l’attendais la p’tite lueur de la raison.
Une p’tite chanson au clair de lune pour réchauffer nos coeurs de pierre,
Le grand retour à l’essentiel le feu de bois éclaire le ciel…

La mélodie de la nature reprend ses droits sur la folie,
C’est toute la vie qui nous observe que l’on oublie au fil du temps
La mélodie, celle de la vie que l’on consume à chaque instant,
Tous nos acquis s’écrasent au sol et j’ai choisi ___ la clé des champs…

Et puis merde j’ai décidé de vivre loin sur la colline,
De vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison.
J’préfère vivre pauvre avec mon âme que vivre riche avec la leur,
Et si le blé m’file du bonheur, j’me ferais p’t’êtr Agriculteur… (2 fois)