El Payandé

Paroles du Colombien Vicente Holguin,
Musique du Péruvien Luis Albertini.

Ce chant écrit en 1867 parle de l’esclavage, qui a été aboli en Colombie en 1851 et au Pérou en 1854. Le payandé est un grand arbre, type flamboyant, de la famille des acacias.

Version chorale 3 voix :

Voix haute (principale) :

Voix medium :

Voix basse :

(merci à Myriam pour l’enregistrement des 3 voix)

Nací en las playas (de Magdalena)
Bajo la sombra de un payandé
De un payandé
Como mi madre fue negra esclava fue negra esclava
También la marca yo la llevé yo la llevé

Refrain :

(Ay) O-o-o Suerte maldita
Maldita suerte maldita
Llevar cadenas llevar cadenas
Y ser esclava
Y ser esclava de un vil señor
De un vil señor

Por las mañanas (cuando¬ amanece)
Me voy al campo con mi azadón
Con mi azadón
Como a tajazos plátano asado plátano asado
Riego la tierra con mi sudor con mi sudor

Refrain

Cuando a la sombra (de una palmera)
Quiero ampararme del rudo sol del rudo sol
Làtigos fieros cruzan mi espalda
Cruzan mi espalda
Y me recuerdan que esclavo soy
Que esclavo soy

Refrain

Si yo pudiera (tener mi lanza)
Vengarme airado de mi señor de mi señor
Con gusto vería arder su casa arder su casa
Y le arrancaría el corazón el corazón

Refrain

chantée par Lhasa (La Llorona)

Traduction : Je suis née sur les rives du fleuve Magdalena à l’ombre d’un payandé. Comme ma mère fut une esclave noire, la marque je l’ai moi aussi portée. Refrain : Aïe, destin maudit, porter des chaînes et être esclave d’un vil maître. Le matin quand le jour se lève je pars au champ avec ma pioche. Je mange des tranches de plantain grillé et j’irrigue la terre avec ma sueur. Lorsqu’à l’ombre d’un palmier je veux me protéger du soleil ardent. Des fouets cruels me lacèrent le dos et me rappellent que je suis esclave. Si je pouvais avoir ma lance, me venger, de mon maître. Avec plaisir je verrais brûler sa maison et je lui arracherais le cœur.