Yves Jamait
Version originale (nouvelle version 2021 par Yves Jamait ‘himself’ en fin de page)
Le matin, quand je me réveille
J’ai du mal à quitter Morphée
Pour aller justifier la paye
Que mon patron peut s’octroyer
Cà n’est pas vraiment que je tienne
A continuer de l’engraisser
Mais aussi petite soit la mienne (de paye)
J’en ai besoin pour bouffer
Je fais des trous dans ma ceinture
Un par jour pour mieux gérer
Le minimum que cette enflure
Se croit obligé d’me céder
Y en a qui s’ront jamais dans la merde
Y en a qu’auront jamais d’problèmes
Et ce sont souvent ceux-là même
Qui nous dirigent et qui nous gouvernent
Je le croise devant l’usine
Dans sa belle BMW
Dans sa Porsche ou bien son Alpine
Suivant ce qu’il a motivé
Moi je gare mon vélo
Depuis qu’ils ont décidé
Afin de relancer l’marché d’l’auto
D’interdire aux poubelles de rouler
Il a les fringues toujours impec’
Les mains propres et jamais tachées
Moi, mes paluches, je bosse avec
Et mes neurones sont élimés
Y en a qui s’ront jamais dans la merde
Il a des potes en politique
Des plantes grasses à arroser
De celles qui jamais ne lui piqu’
‘eront le coeur de son chéquier
Ils ont le cumul sympathique
De maire et de député
Ils ont la morale cathodique
Et le chômage suranné
Et peu importe l’ascenseur
Qu’ils aiment à se renvoyer
Peu importe puisque l’erreur
C’est qu’on est trop dans l’escalier
Y en a qui s’ront jamais dans la merde (bis)
Combien de temps encore,
va-t-on se laisser faire
Combien de temps encore,
sans rien faire…
Combien de temps encore,
va-t-on se laisser faire
Combien de temps encore,
sans rien faire…
Nouvelle version un peu différente 2021: