Je ne mâche pas mes mots

Camille, arrangement Cie DICILA

Possible de chanter aussi la réécriture « on n’en veut pas d’cette loi »  de janvier 2023  par les Polychœurs de Douarnenez.

Technique / structure : Faire des carrés en mode « O passo » en partant du pied droit (en vrai ça peut être le gauche, juste choisir toujours le même)
Les syllabes en gras tombent sur le pied droit (1er temps)
Les _ marquent le 1er temps (pied droit) dans le carré quand il tombe entre  ou avant les paroles.
Les E sont prononcés

VOIX LEAD : (refrain et paroles)


LA BOUCLE
:  Je ne mâche pas,  Je ne mâche pas mes mots
_ Je ne mâche pas,  Je ne mâche pas mes mots
_ Je ne mâche pas, Je ne mâche pas,
Je ne mâche pas, Je ne mâche pas


REFRAIN seul :
Je ne che pas mes mots
Je ne che pas mes mots o-o-o-o-o


BOUCLE DES NONS :
Non, Non, Non, Non-non-non-non-non-non-non-non
Non, Non, Non, Non-Non-Non-Non
_ Pas … mes mots … je ne che pas …
Non, Non, Je ne mâche pas mes mots


Tutti, fin de stage Mai2024:

INTRO :  1 carré à vide et 4 carrés de « ouh »

REFRAIN en même temps que la boucle

Texte:  S’il m’arrive d’êtrE foudroyée par l’éclair au chocolat
Très souvent je me raisonne avant de replonger mon doigt
Dans la marmelade aux pommEs préparée à capella
Sur le ‘ piano

Si la seulE vue du miel suffit à clarifier ma voix
L’aspartame à sa mémère n’édulcorera pas
La colère de voir sous la princesse un petit pois
O.G.’ M. ! Oh !

REFRAIN en même temps que la boucle

Si parfois je me délecte avant de dévorer ma proie
Que je che un peu de lesE commE le feraient les chats
Avant de donner ma languE je pourlèchE septE fois
Ta dou’cE peau

Si la cuisin’ vient du cœur la musiqu’ vient de l’estomac
Et si j’aime autant les tripes, C’est que ces tripEs sont à moi
Et pour preuve de mon ardeur j’écrirai au stylo d’orgeat
Sur la nappe à ‘ carreaux

REFRAIN en même temps que la boucle ET de la BOUCLE DES NONS

(on ne chante pas la fin)
Au nom de la Castafiore au cœur d’artichaut
De la Tarentelle et du tartare au couteau
Du coulis aux fraises et de ma voix dans l’écho

 

Ksenitia Tou Érotà

Giorgos Kalogirou

Chanson grecque de Giorgos Kalogirou sur l’eau. Transcription du formidable arrangement de Vasiliki Anastasiou interpreté par Amalgamation choir.
Muiska a changé un poil les paroles à la fin dans un but de dé-hétérosexualisation.
Plus d’infos sur https://muiska.org/2023/06/10/ksenitia-tou-erota-giorgos-kalogirou/
Merci à Muiska (re) pour les voix ci-dessous:
Voix 1:

Voix 2:

Voix 3:

Toutes les voix ensemble:

1- Pano stou Ki vraman aman
Pano stou Kikkou ta vouna
Pano stou Kikkou ta vouna
Pefti omichli chamila

Ki enas aïtos vraman aman
Ki enas aïtos pzachni na vri
Ki enas aïtos pzachni na vri
Neraki krio ya na pji
~~~
2- Vriské na pefko aman amam
Vriské na pefko monacho
Vriské na pefko monacho
Marazomeno ap ton kero

Dipsa ki riza man aman
Dipsa ki riza tou na pji
Dipsa ki riza tou na pji
Neraki krio ap tin piyi
~~~
3- Sena kladi vraman aman
Sena kladi tou chamila
Sena kladi tou chamila
Steki o aïtos ke ton rota

Pios afentevi aman aman
Pios afentevi tin piyi
Pios afentevi tin piyi
Ké den kréni nero na pji
~~~
4- Tou érota vraman aman
Tou érota ini piyi
Tou érota ini piyi
Ki ap ton kaïmo tou karteri

Narthi ap tin mavri aman aman
Narthi ap tin mavri ksenichtia
Narthi ap tin mavri ksenichtia
i omorfi i korasa
~~~
5- Na vri ti nia vraman aman
Na vri ti nia pou karteri
Na vri ti nia pou karteri
Ki ap to fevyio tis pia thè zi

Ki ap tin piyi vraman aman
Ki ap tin piyi na pyoun ksana
Ki ap tin piyi na pyoun ksana
Nanthi soun pali ta vouna

Traduction :
Sur la montagne de Koukkos le brouillard tombe jusqu’en bas et un aigle cherche un peu d’eau fraîche à boire. Il trouve un pin solitaire flétri par le passage du temps ses racines ont soif d’un peu d’eau fraîche de la source. Sur une de ses branches inférieures l’aigle se pose et demande « qui est le maître de la source , qui ne laisse personne y boire ? » La source appartient a l’Amour qui attend, plein d’une douloureuse envie. Le retour de la belle jeune femme Depuis les noires terres étrangères. Elle retrouverait l’autre jeune femme qui l’attend depuis son départ Et qui sans elle dépérit Pour qu’elles boivent à nouveau à la source et que les montagnes refleurissent.

EN GREC, texte original (il semble!) :
Η Ξενητειά του Έρωτα
Giorgos Kalogirou

Πάνω στου Κυ- βρε αμάν αμάν
Πάνω στου Κύκκου τα βουνά x2
Πέφτει ομίχλη χαμηλά
Κι ένας αητός βρε αμάν αμάν
Κι ένας αητός ψάχνει να βρει x2
Νεράκι κρύο για να πιει
Βρίσκει ένα πευκό αμάν αμάν
Βρίσκει ένα πευκό μοναχό x2
Μαραζωμένο απ’τον καιρό
Διψά κι η ρίζα αμάν αμάν
Διψά κι η ρίζα του να πιει x2
Νεράκι κρύο απ΄την πηγή
Σ’ ένα κλαδί βρε αμάν αμάν
Σ’ ένα κλαδί του χαμηλά x2
Στέκει ο αητός και τον ρωτά
-« Ποιος αφεντεύει αμάν αμάν
Ποιος αφεντεύει την πηγή x2
Και δεν κραίνει νερό να πιεις? »
-« Του Έρωτα βρε αμάν αμάν
Του Έρωτα είν’η πηγή x2
Κι απ΄τον καημό του καρτερεί
Να’ρθει απ΄τη μαύρη αμάν αμάν
Να’ρθει απ΄τη μαύρη ξενητειά x2
Η όμορφη η κορασά
Να ‘βρεί το νιο βρε αμάν αμάν
Να ‘βρεί το νιο που καρτερεί x2
Κι απ’ το φευγιό της πια δε ζει
Κι απ΄την πηγή βρε αμάν αμάν
Κι απ΄την πηγή να πιουν ξανά x2
Ν’ ανθίσουν πάλι τα βουνά »

Sara Dura

03/2012: NO TAV!!! Il Coro di Micene e le Voci di Mezzo cantano per i NO TAV

Chanson des partisans du bataillon anarchiste “Gino Lucetti” qui opérait dans la province de Carrara et dans les alentours de Sarzana. 
Le chant a été transmis de manière fragmentaire en 1962 à Roberto Leydi par deux partisans de Carrara. Gino Lucetti est l’anarchiste qui a tenté en 1926 d’assassiner Mussolini en lui jetant une bombe près de Porta Pia à Rome. Il fut arrêté et condamné l’année suivante par un Tribunal Spécial à 30 ans de réclusion. En 1943, il fut assigné à résidence à Ischia où il mourut dans un bombardement allemand. 
En 2006, le texte de la chanson a été mis à jour pour devenir la chanson du mouvement NO TAV du Vallée de Suse. 
Paroles de Beppe Fiale
NB:  – On écrit düra avec un tréma parce que dans le Val de Suse le « U » est prononcé comme en français et non comme en italien.
Lunardi est le nom du ministre italien des infrastructures et des transports de 2001 à 2006.
il celerino: CRS
le trivelle: les foreuses
8 di dicembre a Garda: c’était en 1943
8 di dicembre a Venaus: c’était en 2005

Voix Tenor (LEAD, haute, plutot pour les voix d’hommes):

Voix Alto (mediane):

Voix Basse:

Voix Soprane (haute):

Succede un po’ dovunque,
qualcuno che decide
Di noi, della natura,
come una cosa sua
Valsusa l’ha capito,
Valsusa non ci sta.

Il treno di Lunardi
veloce fa paura
Distrugge la vallata,
inquina l’aria pura
Dilaga la follia di gente
ingorda e distruttrice
Gridando sarà düra!
Non li vogliamo più!

Sul ponte del Seghino
non passa il celerino,
allerta valsusino!
Se portan le trivelle
di tutta la Valsusa
una barriera noi faremo
Gridando sarà düra!
Non torneranno più!

All’ otto di dicembre a Garda
l’han giurato
Alzando i fucili,
i nostri partigiani,
E’ l’ otto di dicembre,
oggi si lotta come allora
Gridando sarà düra!
Venaus riprenderemo!

Ci dicono: è il progresso!
Ma noi ben lo sappiamo
Che questa è distruzione,
per sete di profitto,
e dalle barricate
e dai presidi lotteremo!
Gridando sarà düra!
Valsusa salveremo!

QUAND UN SOLDAT

(Francis Lemarque, 1952)

Chanson écrite en pleine guerre d’Indochine en 1952 et enregistrée en 1953. Elle est jugée « défaitiste et anti-militariste ».  C’est pour soutenir Francis Lemarque qu’Yves Montand reprendra la chanson.

Fleur au fusil tambour battant il va
Il a vingt ans un cœur d’amant qui bat
Un adjudant pour surveiller ses pas
Et son barda contre son flanc qui bat

Quand un soldat s’en va-t-en guerre il a
Dans sa musette son bâton d’maréchal
Quand un soldat revient de guerre il a
Dans sa musette un peu de linge sale

Partir pour mourir un peu
A la guerre à la guerre
C’est un drôle de petit jeu
Qui n’va guère aux amoureux

Pourtant c’est presque toujours
Quand revient l’été
Qu’il faut s’en aller
Le ciel regarde partir
Ceux qui vont mourir
Au pas cadencé

Des hommes il en faut toujours
Car la guerre car la guerre
Se fout des serments d’amour
Elle n’aime que l’son du tambour

Quand un soldat s’en va-t-en guerre il a
Des tas de chansons et des fleurs sous ses pas
Quand un soldat revient de guerre il a
Simplement eu d’la veine et puis voilà
Simplement eu d’la veine et puis voilà
Simplement eu d’la veine…
Et puis voilà !

Ya Tal3iin

Chanson palestinienne (transmise par Widerklang la chorale de Berlin merci <3 <3) chantée par les femmes originaires de la région de Galilée, dans les années 30 (occupation britannique) pour transmettre des messages aux membres de leurs familles emprisonnés. Pour que les messages ne soient pas compris, elles inséraient des « lelele » au milieu des mots.

Voix 1 :

Voix 2 :

Voix 3 :

Toutes les voix :

Écriture en Arabizi (« arab easy », créé pour l’arabe sur les premiers portables) :

Ya Taleiin, ein elelel Jabal
ya molelemawqedin en-nar
ben elelel yaman ya man
Ein elelel 7ana ya ru7

Ma baddi min kilelekum 5alaa
walalalala baddi malbuus(1)/zunaar(2)
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7

ila ghazaal, leleleleledhi
juwein elelelekum ma7buus(1)/maiduum(2)
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7

Ya Taleiin, ein elelel jabal
ya molelemawqedin en-nar
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7

Garde la Paix

Luciole, 2015. Reprise par La Kabane
Écrite sur la ZAD du Testet, projet de barrage de Sivens, où Rémi Fraisse, bénévole chez France Nature Environnement fut tué le 14 octobre 2014 par un tir de grenade offensive.
Le projet de barrage n’est pas encore abandonné en 2023…

version originale :

Voix lead :

Voix haute :

Voix médiane :

Doum clap :

La totale :

REFRAIN : Gardien de la Paix
(Es-)tu sûr qu’c’est bien elle que tu gardes ?
Derrière ton bouclier
Ouvre grand les yeux et regarde :
Ce sont tes enfants
Et tes sœurs sur les barricades
C’est ton sang qui coule
À chaque fois qu’on abat un arbre

Es-tu sûr d’avoir choisi le bon camp ?
Rêvais-tu vraiment à ça, quand t’étais enfant ?
Si t’avais choisi ce métier pour protéger les gens,
Pourquoi es-tu ici en train de protéger leur argent ?

REFRAIN

S’ils continuent comme ça à réduire la forêt à néant
Que restera-t-il de la terre pour nos enfants ?
Si tu restes là, oui, si tu les défends
Tu cautionnes la folie de tous ces truands

REFRAIN

Regarde comme on vit, regarde comme on y croit
En construisant l’avenir, dans des cabanes en bois
Crois-tu vraiment que c’est nous qu’il faut combattre ?
En faisant ça c’est l’Utopie que tu matraques

Regarde comme tu es bien plus armé que nous
Avec tes grenades contre nos cailloux
Si tu nous tabasses, si tu t’en balances
Ce sera l’escalade de la violence

REFRAIN

Pose ton bouclier, prouve-leur que tu existes
Viens boire un café avec les zadistes
Quitte donc tes œillères ton poste et puis tes chaînes
Cette terre qu’on défend est aussi la tienne (x2)
+ …Cette terre qu’on défend est aussi la tienne

Remembrement

Tradart , 1971
Entre les années 1950 et 1980, le remembrement fait disparaître une grande partie du bocage de l’Hexagone sous les lames des bulldozers. Le but de l’opération est de supprimer les haies pour installer l’agriculture intensive et motorisée dans les campagnes. Avec ces paysages, c’est toute une société rurale et un certain rapport à la terre qui s’effondrent. Les résistances furent nombreuses dans le monde paysan, la société civile et les artistes.
Précision : Les syllabes EN MAJUSCULES doivent être prononcées.

version originale:

voix lead:

Voix mediane :

Voix haute :

Bourdon :

Fin de transmission par les Rouge-Gorges, Séverac 2023 :

J’étais un pays humble et beau,
J’étais un’ terRE nourricière,
J’étais un pays humble et beau,
Des Perch’rons j’étais le berceau.
J’n’étais pas un pays facile,
Il fallait vouloir travailler
Mais on était récompensé,
Et comm’ le cidre désaltérait !

REFRAIN: C’est la faute au remembrement
Si l’eau disparaît des fontaines,
C’est la faute au remembrement
Si plus rien n’arrête le vent !

En été dans les chemins creux
S’enlaçaient les amoureux,
Les rossignols des alentours
Leur sifflaient des chansons d’amour…
Avec les branCHES de sureau
Les enfants faisaient des flûtiaux,
Existe-t-il un seul ruisseau
Qui n’ait pas fait tourner d’moulin à eau ?

Refrain

Les techniciens sont arrivés,
Les techniciens ont ordonné
Aux paysans manipulés
Toutes les haies ont arrachées,
Tout’ les collines ils ont rognées,
Toutes les mares ils ont bouchées,
Les vert’ prairies ils ont drainées,
L’Europe vert’ m’a torturé !

Refrain

La terre d’ici c’est ma peau,
Les haies la tenaient fermement,
Ell’ s’envol’ra avec le vent,
Ell’ se dissipera dans l’eau…
Et quand l’herbe aura disparu,
De quoi vivront les troupeaux ?
Craies et roches apparaîtront
Comme des os qu’on met à nu.

Refrain

Les braves gens que j’ai nourris,
Sous la contrainte m’ont trahi,
Aujourd’hui ils me mortifient,
À caus’ de l’Europ’ du profit.
Mais un jour les fleurs repouss’ront,
Toutes les haies ils replant’ront,
Et les pommiers refleuriront,
Ça s’appell’ra l’pays perch’ron !

Refrain

Mais gare à vous gens de Paris,
Car toute gloire est éphémère,
Et le pouvoir ne dure guère,
Les gens d’ici l’ont bien compris.
Et alors à l’abri du vent,
Le Perch’, les Percherons en liesse,
Connaîtront l’éternell’ jeunesse,
Et vivront mille et mill’ printemps !

Refrain 2 (x2)
C’est la faute au gouvernement
Si l’eau disparaît des fontaines,
C’est la faute au gouvernement
Si plus rien n’arrête le vent !

Casch’é l’uliva (Cadé l’uliva)

(autres titres possibles: « Cada l’Uliva » ou « Casca L’Uliva »)

Chant des cueilleuses de la région d’Ortona (Abruzzes). Sa
fonction est de créer un sentiment collectif entre des
femmes identiquement épuisées par leur travail. Il fait aussi
référence à la séparation, à l’abandon des terres et à
l’émigration en quête d’une vie meilleure, car la cueillette
des olives correspondait au départ des maris pour la ville, où
ils allaient louer leurs bras.

Nebbi’a a la valle – e nebbi’a a la muntagne
Ne la campagne Non ce sta nesciune.

REFRAIN (x2) : Addije, addije amore
Casch’e se coje, la live e casch’a l’albere li foje.

Casche la live – e casche le ginestre
Casche la live e li frunne ginestre

REFRAIN (x2)

Lead (1er couplet+refrain):

3voix (Muiska)

Voix Lead (Haute):

Voix Médiane (début identique à la basse):

Voix Basse (début identique à la médiane):

Tutti Mai 2024 à Tire-Poil:


Traduction : Brouillard dans la vallée et brouillard sur les montagnes,
Dans la campagne il n’y a personne. Adieu, adieu, amour,
Tombe et ramasse, L’olive et les feuilles tombent des arbres

Tombe l’olive et tombe le genêt, Tombe l’olive et le feuillage du genêt

Plyve kacha (Пливе кача)

Transmis par Le Cri du Choeur, Montpellier

Chanson traditionnelle des Lemky, peuple originel des Carpates du sud de la Pologne et du nord de l’Ukraine. La chanson fut reprise lors du soulèvement de « EuroMaïdan » (novembre 2013-février 2014) durant lequel les Ukrainien·es contestèrent leur Président, Viktor Yanoukovitch, et sa décision de refuser un rapprochement commercial avec l’UE au profit d’un accord avec la Russie. Ce qui n’était au début que des manifestations se transforma en siège puis en soulèvement, face à la réponse démesurément violente des forces de l’ordre. Plyve Kacha fut chantée pour la première fois le 21 février 2014 lors des obsèques des premier·es mort·es dû·es aux affrontements avec les forces de l’ordre, et devint dès lors un hymne du mouvement.

Mamko – voix haute

Mamko – voix médium

Mamko – voix basse

La totale

Hey, plénè katcha po Tésséni
Plénè katcha po Tésséni
Mamko j moïa nè laï mèni
Mamko j moïa nè laï mèni

Hey zalaïèch mé v zlou hodénou
Zalaïèch mé v zlou hodénou
Sam né znaïou dè pohénou
Sam né znaïou dè pohénou

Hey pohénou ïa v tchujim kraïou
Pohénou ïa v tchujim kraïou
Hto j mé boudè braté ïamou ?
Hto j mé boudè braté ïamou ?

Hey véberout mé tchuji loudé
Véberout mé tchuji loudé
Cé ne jal té, mamko boudè ?
Cé ne jal té, mamko boudè ?

Hey ïakbé j mèni, sénkou nè jal ?
Ïakbé j mèni, sénkou nè jal ?
Té j na moïm sèrtsou lèjaou
Té j na moïm sèrtsou lèjaou

Hey, plénè katcha po Tésséni
Plévè katcha po Tésséni

Traduction :
Oh, un caneton vogue sur la Tyssa, Un caneton vogue sur la Tyssa.
Maman, ne me gronde pas, maman, ne me gronde pas.

Oh, tu me blâmes à la mauvaise heure, Tu me blâmes à la mauvaise heure.
Moi-même ne sais où je mourrai, Moi-même ne sais où je mourrai.

Oh, je mourrai en terre étrangère, Je mourrai en terre étrangère.
Qui donc creusera ma tombe ? Qui donc creusera ma tombe ?

Oh, des étrangers m’enterreront, Des étrangers m’enterreront.
N’auras-tu pas de peine, maman ? Maman, n’auras-tu pas de peine ?

Oh, mon fils, comment n’aurais-je pas de peine ? Comment, mon fils, n’aurais-je pas de peine ?
Toi qui a reposé sur mon cœur, Toi qui as reposé sur mon cœur.