Ya Tal3iin

Chanson palestinienne (transmise par Widerklang la chorale de Berlin merci <3 <3) chantée par les femmes originaires de la région de Galilée, dans les années 30 (occupation britannique) pour transmettre des messages aux membres de leurs familles emprisonnés. Pour que les messages ne soient pas compris, elles inséraient des « lelele » au milieu des mots.

Voix 1 :

Voix 2 :

Voix 3 :

Toutes les voix :

Écriture en Arabizi (« arab easy », créé pour l’arabe sur les premiers portables) :

Ya Taleiin, ein elelel Jabal
ya molelemawqedin en-nar
ben elelel yaman ya man
Ein elelel 7ana ya ru7

Ma baddi min kilelekum 5alaa
walalalala baddi malbuus(1)/zunaar(2)
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7

ila ghazaal, leleleleledhi
juwein elelelekum ma7buus(1)/maiduum(2)
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7

Ya Taleiin, ein elelel jabal
ya molelemawqedin en-nar
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7

Garde la Paix

Luciole, 2015. Reprise par La Kabane
Écrite sur la ZAD du Testet, projet de barrage de Sivens, où Rémi Fraisse, bénévole chez France Nature Environnement fut tué le 14 octobre 2014 par un tir de grenade offensive.
Le projet de barrage n’est pas encore abandonné en 2023…

version originale :

Voix lead :

Voix haute :

Voix médiane :

Doum clap :

La totale :

REFRAIN : Gardien de la Paix
(Es-)tu sûr qu’c’est bien elle que tu gardes ?
Derrière ton bouclier
Ouvre grand les yeux et regarde :
Ce sont tes enfants
Et tes sœurs sur les barricades
C’est ton sang qui coule
À chaque fois qu’on abat un arbre

Es-tu sûr d’avoir choisi le bon camp ?
Rêvais-tu vraiment à ça, quand t’étais enfant ?
Si t’avais choisi ce métier pour protéger les gens,
Pourquoi es-tu ici en train de protéger leur argent ?

REFRAIN

S’ils continuent comme ça à réduire la forêt à néant
Que restera-t-il de la terre pour nos enfants ?
Si tu restes là, oui, si tu les défends
Tu cautionnes la folie de tous ces truands

REFRAIN

Regarde comme on vit, regarde comme on y croit
En construisant l’avenir, dans des cabanes en bois
Crois-tu vraiment que c’est nous qu’il faut combattre ?
En faisant ça c’est l’Utopie que tu matraques

Regarde comme tu es bien plus armé que nous
Avec tes grenades contre nos cailloux
Si tu nous tabasses, si tu t’en balances
Ce sera l’escalade de la violence

REFRAIN

Pose ton bouclier, prouve-leur que tu existes
Viens boire un café avec les zadistes
Quitte donc tes œillères ton poste et puis tes chaînes
Cette terre qu’on défend est aussi la tienne (x2)
+ …Cette terre qu’on défend est aussi la tienne

Remembrement

Tradart , 1971
Entre les années 1950 et 1980, le remembrement fait disparaître une grande partie du bocage de l’Hexagone sous les lames des bulldozers. Le but de l’opération est de supprimer les haies pour installer l’agriculture intensive et motorisée dans les campagnes. Avec ces paysages, c’est toute une société rurale et un certain rapport à la terre qui s’effondrent. Les résistances furent nombreuses dans le monde paysan, la société civile et les artistes.
Précision : Les syllabes EN MAJUSCULES doivent être prononcées.

version originale:

voix lead:

Voix mediane :

Voix haute :

Bourdon :

Fin de transmission par les Rouge-Gorges, Séverac 2023 :

J’étais un pays humble et beau,
J’étais un’ terRE nourricière,
J’étais un pays humble et beau,
Des Perch’rons j’étais le berceau.
J’n’étais pas un pays facile,
Il fallait vouloir travailler
Mais on était récompensé,
Et comm’ le cidre désaltérait !

REFRAIN: C’est la faute au remembrement
Si l’eau disparaît des fontaines,
C’est la faute au remembrement
Si plus rien n’arrête le vent !

En été dans les chemins creux
S’enlaçaient les amoureux,
Les rossignols des alentours
Leur sifflaient des chansons d’amour…
Avec les branCHES de sureau
Les enfants faisaient des flûtiaux,
Existe-t-il un seul ruisseau
Qui n’ait pas fait tourner d’moulin à eau ?

Refrain

Les techniciens sont arrivés,
Les techniciens ont ordonné
Aux paysans manipulés
Toutes les haies ont arrachées,
Tout’ les collines ils ont rognées,
Toutes les mares ils ont bouchées,
Les vert’ prairies ils ont drainées,
L’Europe vert’ m’a torturé !

Refrain

La terre d’ici c’est ma peau,
Les haies la tenaient fermement,
Ell’ s’envol’ra avec le vent,
Ell’ se dissipera dans l’eau…
Et quand l’herbe aura disparu,
De quoi vivront les troupeaux ?
Craies et roches apparaîtront
Comme des os qu’on met à nu.

Refrain

Les braves gens que j’ai nourris,
Sous la contrainte m’ont trahi,
Aujourd’hui ils me mortifient,
À caus’ de l’Europ’ du profit.
Mais un jour les fleurs repouss’ront,
Toutes les haies ils replant’ront,
Et les pommiers refleuriront,
Ça s’appell’ra l’pays perch’ron !

Refrain

Mais gare à vous gens de Paris,
Car toute gloire est éphémère,
Et le pouvoir ne dure guère,
Les gens d’ici l’ont bien compris.
Et alors à l’abri du vent,
Le Perch’, les Percherons en liesse,
Connaîtront l’éternell’ jeunesse,
Et vivront mille et mill’ printemps !

Refrain 2 (x2)
C’est la faute au gouvernement
Si l’eau disparaît des fontaines,
C’est la faute au gouvernement
Si plus rien n’arrête le vent !

Cade l’Uliva

Chant des cueilleuses de la région d’Ortona (Abruzzes). Sa
fonction est de créer un sentiment collectif entre des
femmes identiquement épuisées par leur travail. Il fait aussi
référence à la séparation, à l’abandon des terres et à
l’émigration en quête d’une vie meilleure, car la cueillette
des olives correspondait au départ des maris pour la ville, où
ils allaient louer leurs bras.

Nebbi’a a la valle – e nebbi’a a la muntagne
Ne la campagne Non ce sta nesciune.

REFRAIN (x2) : Addije, addije amore
Casch’e se coje, la live e casch’a l’albere li foje.

Casche la live – e casche le ginestre
Casche la live e li frunne ginestre

REFRAIN (x2)

Lead (1er couplet+refrain):

TUTTI :

Refrain voix lead:

autres voix refrain :


Traduction : Brouillard dans la vallée et brouillard sur les montagnes,
Dans la campagne il n’y a personne. Adieu, adieu, amour,
Tombe et ramasse, L’olive et les feuilles tombent des arbres

Tombe l’olive et tombe le genêt, Tombe l’olive et le feuillage du genêt

Plyve kacha (Пливе кача)

Transmis par Le Cri du Choeur, Montpellier

Chanson traditionnelle des Lemky, peuple originel des Carpates du sud de la Pologne et du nord de l’Ukraine. La chanson fut reprise lors du soulèvement de « EuroMaïdan » (novembre 2013-février 2014) durant lequel les Ukrainien·es contestèrent leur Président, Viktor Yanoukovitch, et sa décision de refuser un rapprochement commercial avec l’UE au profit d’un accord avec la Russie. Ce qui n’était au début que des manifestations se transforma en siège puis en soulèvement, face à la réponse démesurément violente des forces de l’ordre. Plyve Kacha fut chantée pour la première fois le 21 février 2014 lors des obsèques des premier·es mort·es dû·es aux affrontements avec les forces de l’ordre, et devint dès lors un hymne du mouvement.

Mamko – voix haute

Mamko – voix médium

Mamko – voix basse

La totale

Hey, plénè katcha po Tésséni
Plénè katcha po Tésséni
Mamko j moïa nè laï mèni
Mamko j moïa nè laï mèni

Hey zalaïèch mé v zlou hodénou
Zalaïèch mé v zlou hodénou
Sam né znaïou dè pohénou
Sam né znaïou dè pohénou

Hey pohénou ïa v tchujim kraïou
Pohénou ïa v tchujim kraïou
Hto j mé boudè braté ïamou ?
Hto j mé boudè braté ïamou ?

Hey véberout mé tchuji loudé
Véberout mé tchuji loudé
Cé ne jal té, mamko boudè ?
Cé ne jal té, mamko boudè ?

Hey ïakbé j mèni, sénkou nè jal ?
Ïakbé j mèni, sénkou nè jal ?
Té j na moïm sèrtsou lèjaou
Té j na moïm sèrtsou lèjaou

Hey, plénè katcha po Tésséni
Plévè katcha po Tésséni

Traduction :
Oh, un caneton vogue sur la Tyssa, Un caneton vogue sur la Tyssa.
Maman, ne me gronde pas, maman, ne me gronde pas.

Oh, tu me blâmes à la mauvaise heure, Tu me blâmes à la mauvaise heure.
Moi-même ne sais où je mourrai, Moi-même ne sais où je mourrai.

Oh, je mourrai en terre étrangère, Je mourrai en terre étrangère.
Qui donc creusera ma tombe ? Qui donc creusera ma tombe ?

Oh, des étrangers m’enterreront, Des étrangers m’enterreront.
N’auras-tu pas de peine, maman ? Maman, n’auras-tu pas de peine ?

Oh, mon fils, comment n’aurais-je pas de peine ? Comment, mon fils, n’aurais-je pas de peine ?
Toi qui a reposé sur mon cœur, Toi qui as reposé sur mon cœur.

Grandiose

Pomme, 2020
Transmise par Nos Lèvres révoltées, Montreuil

Tutti

Voix haute + lead

Voix haute

Depuis que je n’ai pas le droit
Je veux un enfant dans le ventre
J’aurais sûrement dû taire parfois
L’envie si grande et menaçante
Depuis que mes amis me mentent
Qu’ils disent que je suis comme les autres
Je veux un enfant dans le ventre
Qu’on s’aime, qu’on ait une vie grandiose.

Grandiose, la vie que j’avais inventée
Pour toi la vie qu’on nous vend bien tracée
Une vie comme ça n’existe pas
Depuis la première goutte de sang
Les bouches qui s’effleurent dans la cour
J’ai dit, moi je veux un enfant
Avant de connaître l’amour
L’amour qui déborde de moi
Qui dit, tu n’es pas comme les autres
Des filles prendront ton cœur à toi
Bats-toi, t’auras une vie grandiose.

Grandiose, la vie que j’avais inventée
Pour toi la vie qu’on nous vend bien tracée
Une vie comme ça n’existe pas

Depuis que je n’ai pas le droit
Je veux un enfant dans le ventre
J’aurais sûrement dû taire parfois
L’envie si grande et menaçante
Depuis les cloches assourdissantes
Le gris de l’église de fond rose
Je veux un enfant dans le ventre
Qu’on s’aime, qu’on ait une vie grandiose.

Grandiose, la vie que j’avais inventée
Pour toi la vie qu’on nous vend bien tracée
Une vie comme ça n’existe pas

Esclaves

Cabestan, Jean Paul Ferrec, 2000
Proposée par Le Cri du Peuple, Bordeaux
Cette chanson rappelle l’histoire esclavagiste et coloniale de la France, qui a construit la richesse de la France et de grands ports comme « Nantes, La Rochelle, ou Bordeaux » (mais aussi Le Havre, St Malo, Marseille…).
Le ‘commerce triangulaire’, aussi appelé ‘traite atlantique’ ou ‘traite négrière’, était la traite de femmes, hommes et enfants africains (exemple historiquement le plus flagrant et choquant du racisme institutionnel de notre pays) reliant l’Europe, l’Afrique et « les » Amérique, pour la déportation d’êtres humains comme esclaves, troqués (le terme est choquant mais pertinent) en Afrique contre des produits européens (textiles, armes) et en Amérique contre des matières premières coloniales (sucre, café, cacao, coton, tabac). De ce fait, peu d’africains transitaient directement par les ports européens, mais les séjours « dans le fond de nos rafiots » entre l’Afrique et le continent américain étaient d’une violence extrême, longs, douloureux, mortels souvent.  Victimes de ce système commercial inhumain, 12 millions de déportés africains se sont retrouvés sur le continent américain (Amérique du Sud, Centrale, du Nord, Jamaïque…), dont 90 % sur 110 ans, principalement au XVIIIe siècle.

Chanson, tutti, 2 voix, intro en « mmmm« 
Voix lead couplet 1
Voix 2 (haute) couplet 2
Voix + haute sur « s’en allait à l’église, charité portant beau« 
Dans la ville de Nantes, La Rochelle ou Bordeaux
Y’a des esclaves qui hantent les maisons les châteaux
Les belles rues sont noires, noires, le passé n’est pas beau (bis)
 
Les grands voiliers de Nantes, La Rochelle ou Bordeaux
Ne sont plus que des souvenirs, qu’on peint sur les tableaux
Pendus sur les grands murs noirs des maisons des châteaux (bis)
 
On voit rarement à Nantes, La Rochelle ou Bordeaux
Des images des cales regorgeant des pauv’gars
Qui n’ont jamais connu d’chez nous que le fond d’nos rafiots (bis)
 
Ils partaient loin de Nantes, La Rochelle ou Bordeaux
On les menait à vendre comme on fait aux bestiaux*
Ça remplissait les poches du bourgeois au front haut (bis)
 
Le riche bourgeois de Nantes, La Rochelle ou Bordeaux
En calèche, en carrosse, redingote et chapeau
S’en allait à l’église, charité portant beau (bis)
 
Y’a plus d’voiliers à Nantes, La Rochelle ou Bordeaux
Mais les esclaves hantent les maisons, les châteaux
Les belles rues sont noires, noires, noires, noires, noires de peau
Les belles rues sont noires, noires, elles sont noires de peau

Chanson originale:   https://youtu.be/pkWobKk16x4


*paroles originales « comme on fait aux bestiaux« 

Ignoranti

Chant du répertoire du chœur mondines de la coopérative des Capucins de Vercelli et interprété lors du premier festival folklorique de Turin (1965).

Voix 1:

Voix 2:

Voix 3 (bourdon):

(tutti)

Ignoranti senza scuole,
Calpestate dal padron,
Noi eravam la plebe della terra
In risaia come in una prigion. (x2)

E ci hanno detto ma questa vita
La dovrete sempre far
(E) i padroni ci son sempre stati
E i padroni dovranno star. (x2)

Ma un bel giorno ci abbiam risposto
Voi siete i servi del padron
(E) se lottiamo avremo più giustizia,
Nella pace la gloria del lavor. (x2)

Ma i nemici hanno armi
Di menzogna e corruzion
Hanno i giornali il cinema la radio
Che difendono i profitti del padron. (x2)

Ma “noi donne” è gran faro
Che ci illumina il cammin
(E) per noi donne è un’arma di progresso
E la voce ditutte noi mondin. (x2

https://youtu.be/PhFXlwIZxb4
(version de Giovanna Marini, paroles quelque peu différentes par endroits)

Ignorante, senza scuole,
Calpestate dal padron,
Noi eravam la plebe della terra
In risaia come in una prigion. (x2)

Ci dicevano questa vita
La dovrete sempre far
(e) i padroni ci son sempre stati
E per sempre ci dovran restar. (x2)

Ma un bel giorno abbiam risposto
Siete i servi dei padron
(e) Se lottiamo avremo più giustizia,
Nella pace la gloria del lavor. (x2)

Ma i nemici hanno armi,
Di menzogna e corruzion
Hanno i giornali il cinema e la radio
Che difendono i profitti dei padron. (x2)

Ma “Noi donne” è gran faro,
Che c’ illumina il cammin
(e) Per noi donne è arma di progresso
E la voce di tutte noi mondin. (x2)

https://youtu.be/PhFXlwIZxb4
(version de Giovanna Marini, paroles quelque peu différentes par endroits)

TRADUCTION : Ignorants sans école, piétinés par leurs maîtres, nous étions la plèbe de la terre Dans les rizières comme en prison  /   Ils nous disaient mais cette vie il faudra toujours la faire Et les maîtres ont toujours été là Et les maîtres devront rester  /   Mais un beau jour, nous avons répondu Vous êtes les serviteurs du maître et si nous nous battons, nous aurons plus de justice, Dans la paix, la gloire du travail  /   Mais les ennemis ont des armes de mensonges et de corruption ils ont les journaux, le cinéma, la radio qui défendent les profits des patrons  /   Mais « nous, les femmes » est un grand phare qui éclaire notre chemin et pour nous, femmes, c’est une arme de progrès et la voix de tous les mondines 

Carnaval t’en angas pas

Voix 1:

Voix 2:

Voix 3 pour les tessitures GRAVES qui chantent dans leurs aigus (3ème couplet)

Tutti par chorale Hauts les Choeurs à Plomarch’ (Novembre 2021)

1. Carnaval t’en angas pas
Que non fas pas embarràs (2x)

Te metrem dins una cava
Sietat sus un barricòt
Amb una vielha pisharra
Te refrescarem los pòts

2. Carnaval t’en angas pas
Que non fas pas embarràs (2x)

E freta las parpelugas
Amb una cabòça d’alh
Son finits piòts e galinas
Adieu Paure Carnaval

3. Sonque un gran ahidèr
Sonque l’enveja de marchar
E au cap d’un bèth saunei
La jòia deu País aimar

Cap davant de un gran viatge
Occitània de doman
Anem donc portar l’eslama
De tira que’ns vam manejar

4. Ai, ai, ai qu’ei gran combat
Taus qui capbaishar vòlen pas (2x)

Vam semiar èrba navèra
Plantaram l’arbo de mai
Encabestrats dens l’istòria
Jamei non seram masedats

5. Aus reclams deu monde vielh
Mesclaram lo vent de l’arsec (2x)

Lenga d’òc, lenga de vita
Cantaram tota la nueit
Orbim pòrtas e frinèstas
Tirem los vesins de l’aplec

6. Cada temps qui lo sorelh
Clareja d’un navèth vermelh (2x)

Qu’ei matin de renavida
D’estrambòrd e de vertat
Entaus pòbles de la Tèrra
Qui an causit la libertat (2x pour finir + lent)

Comme en 36

Ecrit par des membres de notre collectif pour les manifs contre la réforme des retraites de 2023 où le gouvernement prévoit notamment un allongement de la durée des cotisations et de l’age du départ.

Inspiré de la chanson « Comme en 14 » des Tabanards que nous remercions!

Enregistrement :

Parait qu’c’est nécessaire, d’réformer les retraites,
Combler le déficit c’est la priorité
Tralala tralala mais qu’est-ce que l’on nous chante ?
Tralala tralala taxons le CAC 40 !

REFRAIN (2x) : Pour les retraites on se battra
ça ira, ça ira
Comme en 36, grève générale
Et toustes ensemble on vaincra

Parait que c’est justice, de trimer toujours plus
Une vie de galère, une retraite de misère
Tralala tralala on n’va pas s’laisser faire
Tralala tralala augmentez les salaires !

Et tant qu’t’as la santé, il faut que tu travailles
Si tu vis plus longtemps, c’est pas pour faire la fête
Tralala tralala mais mourir au travail
Tralala tralala c’est pas notre idéal !

Paraît que cette réforme, c’est pour sauver l’système
Que notre modèle social, il faut le protéger…
Tralala tralala c’est pour les actionnaires
Tralala tralala que c’est toujours Noël !

Le CNR, le vrai, c’était en 44
Les résistants d’hier, voulaient « les jours heureux »
Tralala tralala Macron ça n’lui plait pas
Tralala tralala mais nous on lâchera pas !