Pan Pentito

Paroles : anonyme
Musique : tradit. (berceuse toscane)

Par les copaines de Coeur Vener (Montreuil), ensemble:

Intro basse :

Intro haute :

Voix 1 haute :

Voix 2 basse :

Voix 1 et 2 ensemble :

Voix 3 refrain :

Val et Lorenzo (prononciation) :

Très vieille berceuse siennoise où la mère met en garde sa fille, encore toute petite, au sujet de tout ce qu’elle perdra en prenant mari. C’est l’une de ces berceuses qui, chantées à une enfant incapable encore de comprendre, assumaient un rôle de « défoulement »: la femme pouvait se permettre d’exprimer tout le sentiment d’oppression et de souffrance qu’elle subissait au sein de la vie familiale, et les injonctions contradictoires auxquelles elle fait face.

Quando ero ragazza innamorata
Portavo il cappellino a mezza fronte
Andavo ben vestita e ben calzata
Le scarpe le logravo nelle punte
Ora che l’ho passati li vent’anni
Le logro nelle punte e nei calcagni (2x)

 REFRAIN 1 : E dammelo un bacin d’amore
In cambio te ne rendo tre   (x2)

 Giovanettina che pigli marito
Se tu lo pigli te ne pentirai
Ti converrà mangiare il pan pentito
E tutti i sonni non li dormirai
E quando crederai di andar da mamma
Ti converrà cantar la ninna nanna
Quando da mamma crederai d’andare
la ninna nanna converrà cantare

 REFRAIN 1 (x2 )

Quante canzoni e quante canzoncelle
La famigliola me le fa scordare
A chi manca le scarpe a chi pianelle
E a mezzanotte mi chiedono il pane
Mira si mi sono trovata a tal partito
La più piccina m’ ha chiesto marito
Alla più grande glielo vorrei dare
lei non lo vuole e mi fa disperare

 REFRAIN 2 : E dammelo un pugnal in cuore
In cambio te ne rendo tre   (x2)

TRADUC MAISON:

Quand j’étais une fille amoureuse
Je portais un chapeau baissé sur le front
J’étais bien habillée et bien chaussée
Je marchais les chaussures légères
Maintenant que j’ai plus vingt ans
Je les porte lourdement sur les talons

Et donne-moi un baiser d’amour
En échange je t’en rendrai trois

Petite fille qui prend mari
Si tu le prends, tu le regretteras.
Tu devras manger du pain rassis
Et tu ne dormiras pas de la nuit
Et quand tu voudras aller chez ta mère
Tu te retrouveras à chanter une berceuse
Quand chez ta mère tu voudras aller
A chanter une berceuse tu te retrouveras

Tant de chansons et de chansonnettes
La petite famille me les fait oublier
Qui a besoin de chaussures, qui a besoin de pantoufles
Et à minuit, ils me demandent du pain
Je me suis retrouvé dans une telle situation
Ma cadette m’a demandé un mari
J’aimerais le donner à mon aînée
Elle ne veut pas de lui et me désespère

Donne-moi un coup de poignard dans le cœur
En échange, je t’en rendrai trois