Catégorie : Les actualités choraleuses
Où c’est qu’on a chanté?
soutien à la chorale d’Argontat
« Nous sommes le jeudi 26 novembre 2020 sur la place du marché d’Argentat-sur-Dordogne que nous fréquentons chaque semaine. Il est 10h. Une petite troupe de choristes amateurs composée d’une vingtaine de personnes se retrouve, désireuse de pousser la chansonnette pour exprimer, sur quelques notes musicales et débonnaires, leur désapprobation face aux mesures gouvernementales qui s’éloignent sinistrement de la gestion de la santé publique….
pour en savoir plus, suivez ce Lien vers l’article qui relate les faits….
Merci à elles et eux! (on sait pas comment z’ont aussi bien réussi nos portraits!)
Dans la rue avec Anne Sylvestre
« Je me souviens » … nos souvenirs d’Anne sylvestre…
Je me souviens quand j’étais à la maternelle on chantait « j’ai une maison » et je ne comprenais pas tout.
Je me souviens lorsque que je suis allée à son concert elle s’est tournée vers moi plusieurs fois en me souriant, j’en étais presque gênée.
Je me souviens qu’au début de ce concert elle avait pourri un type qui l’avait photographiée. Elle n’aimait vraiment pas les photos.
Je me souviens que quand ma fille était petite on écoutait « la petite Josette » en boucle
Je me souviens que j’ai cessé de subir la condescendance patriarcale des mecs qui cherchent à l’aider à faire un créneau sans chercher à savoir si vous avez besoin d’eux après avoir entendu « La Reine du Créneau » la radio.
Je me souviens avoir pleuré tant de fois à l’écoute des « Gens qui doutent », d’ « Une sorcière comme les autres », et de « Ma chérie »… entre autres…
Je me souviens quand, à 16 ans, cette amitié brève et intense d’une rencontre dans un car partant pour Munich m’a laissé Anne Sylvestre en cadeau. Je la découvrais…
Je me souviens d’un grand moment de poésie offert par un jeune couple beau et généreux. Ils avaient la chance de connaître Anne Sylvestre. Admiratifs de cette grande dame et de tous ses combats, ils apportaient leur pierre à l’édifice en la faisant connaître aux jeunes générations. Merci à cette belle personne, et à tous ceux qui continueront à porter sa parole
Hommage à Anne Sylvestre
si grande tristesse… c’est une copine qui est partie…
Grande tristesse … comme celles et ceux qui ne l’ont pas croisée – même le temps d’un concert – le regrettent !
Ci dessous quelques unes de ses chansons féministes bien sur, dans des interprétations originales, en concert, et aussi par plein d’autres… en beauté toujours.
Un peu de contexte : https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2010-1-page-5.htm#re8no8
https://youtu.be/mPphVSKalxQ
https://youtu.be/f97LAP-cFZI
on chante ce soir!
En cette rentrée 2020 RV au parc de Buisson Rond, à gauche du château et de l’ancienne roseraie qui est derrière le chateau (quand on est face à lui!) un peu au dessus, sous les arbres, à partir de 19h.
On ne devrait pas être plus de 10 mais si c’est le cas on fera des groupes.
S’il pleut, sans doute repli vers le ciné Curial si c’est possible, ou annulation vu qu’il n’est pas encore possible d’être en intérieur.
Une fois la rentrée entamée, on chantera une fois par mois le MARDI. Précisions à venir.
Noi Vogliam la Liberta! (déconfiné·es)
On s’est retrouvé·es au Carré Curial pour chanter ensemble, en trois cercles de 10 personnes max, bien espacé·es…
MAIS QUE C’ETAIT BON DE SE RETROUVER !
On Reste chez Nous
Goguette du coin d’chez nous à Chambéry,
Avril 2020, en plein confinement pour chanter avec les voisins de balcons
Sur l’air de « Je mène les loups », trad.
On reste chez nous, reste chez nous
A ne rien faire
On reste chez nous, reste chez nous
On devient fous (2x)
Je n’irai pas au bord de la rivière
Je n’irai pas, Le préfet n’le veut pas (2x)
On reste chez nous, reste chez nous
A trop en faire
On reste chez nous, reste chez nous
On devient fous
On reste chez nous, reste chez nous
On boit des bières
On reste chez nous, reste chez nous
On devient saouls
J’ai mal coché, la case du formulaire
J’ai mal coché, Et les flicS m’ont coffré (2x)
On reste chez nous, reste chez nous
Qu’est-ce qu’on va faire ?
On reste chez nous, reste chez nous
On devient fous
On reste chez nous, reste chez nous
Jusqu’à vingt heures
Puis on sort d’chez nous, sur le balcon
Pour faire du son
Dans 5 semaines, à force de réfléchir
Dans 6 semaines, à force de chansons
Dans 7 semaines, c’est la joie de sortir
Dans 8 semaines, c’est la Révolution
On s’ra plus chez nous, mais tous ensemble
Pour se détendre,
On s’ra plus chez nous, mais tous ensemble
Pour se défendre
On s’ra plus chez nous, mais dans la rue
Pour s’faire entendre
[On s’ra plus chez nous, mais dans la rue
Pour que ça change ! (2x)]
Conférence Chantée: Voix d’Italie, Voix migrantes
Samedi 25 Janvier à 20h au Local L’INSOLENTE, 50 Faubourg Montmélian à Chambéry.
Conférence chantée avec Laila sage et Lorenzo Valera de Terracanto.
Rémunération au chapeau, en ayant à cœur que les artistes, qui viennent de Marseille, soient rémunérés suffisamment !
« L’Italie est une terre aux mille voix, certaines sévères et douloureuses, d’autres extrêmement archaïques : aucune ne correspond à notre idée de la « bella arte » de la chanson. Et pourtant, un sentiment ancien, une culture locale de la beauté, sont arrivés jusqu’à nous dans chaque région ». (Alan Lomax).
L’histoire d’Italie, on l’oublie souvent, est une histoire de migrant-e-s : hommes et femmes qui emportèrent avec eux un peu des racines arrachées à leur terre et l’écho de leurs chants. Les Alpes les conduisirent au delà des vallées connues vers le reste de l’Europe, les océans poussèrent ces vagues plus loin encore, déversant des millions d’italien-ne-s sur les côtes d’autres continents, aux Amériques en particulier. Du XIXe au début du XXe siècle, ce phénomène prit la forme d’un véritable exode et n’épargna aucune région italienne. Il se traduisit par une énorme production de chants, sans auteur connu, transmis oralement et capables d’exprimer, bien mieux que n’importe quelle statistique, le sens collectif de la perte, du déracinement, de la peur mais aussi de l’espoir de trouver enfin un lieu où vivre avec dignité.
Par l’interprétation de certains de ces chants, Laila Sage et Lorenzo Valera (Terracanto) nous guideront dans un voyage sonore à la découverte de l’histoire de ces voix migrantes et lointaines dont l’écho n’a jamais cessé de résonner à nos oreilles.