Je me souviens quand j’étais à la maternelle on chantait « j’ai une maison » et je ne comprenais pas tout.
Je me souviens lorsque que je suis allée à son concert elle s’est tournée vers moi plusieurs fois en me souriant, j’en étais presque gênée.
Je me souviens qu’au début de ce concert elle avait pourri un type qui l’avait photographiée. Elle n’aimait vraiment pas les photos.
Je me souviens que quand ma fille était petite on écoutait « la petite Josette » en boucle
Je me souviens que j’ai cessé de subir la condescendance patriarcale des mecs qui cherchent à l’aider à faire un créneau sans chercher à savoir si vous avez besoin d’eux après avoir entendu « La Reine du Créneau » la radio.
Je me souviens avoir pleuré tant de fois à l’écoute des « Gens qui doutent », d’ « Une sorcière comme les autres », et de « Ma chérie »… entre autres…
Je me souviens quand, à 16 ans, cette amitié brève et intense d’une rencontre dans un car partant pour Munich m’a laissé Anne Sylvestre en cadeau. Je la découvrais…
Je me souviens d’un grand moment de poésie offert par un jeune couple beau et généreux. Ils avaient la chance de connaître Anne Sylvestre. Admiratifs de cette grande dame et de tous ses combats, ils apportaient leur pierre à l’édifice en la faisant connaître aux jeunes générations. Merci à cette belle personne, et à tous ceux qui continueront à porter sa parole