Cet été, on était sur le tracé de l’A69 pour lutter en chantant. Un podcast y est né.
En direct des rencontres de chorales militantes à Maurens Scopont, cette émission froncée et chantante revient sur les différentes étapes de cette lutte contre l’autoroute A69, en compagnie de différentes personnes qui la composent.
Avec : Baca, agriculteur Claire Dujardin, avocate Ginette et Nina, zadistes La mirgue, Ibis et Kiki membres du collectif La Voie est Libre
Réalisation et animation : Tautoos, Léa, Nina, Turtle Technique : Ju
Chanson réécrite à partir de la chanson Rue des Lilas. Merci aux copaines de la Débraille à Nantes pour le partage.
Ce soir je me meurs sous les pierres Aujourd’hui pour moi sonne le glas Mon visage est blême Et mon sang coule à flot Sur le trottoir d’une rue de Gaza
Ce soir je meurs sous vous bombes Pourtant je n’ai rien fait pour ça Je ne suis qu’une simple Flâneuse dans la ville Sur le trottoir d’une rue de Gaza
Refrain : Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis À bas l’Etat coloniaaal À bas ses chars, ses fusils, et ses bombes Je m’éteins dans une rue de Gaza
Plus jamais revoir la dune Au matin quand s’effacent mes pas Jamais plus les cimes et la neige éternelle Et l’oiseau bleu brillant de mille éclats
Plus jamais revoir la lune Dans la nuit qui éclaire mes pas Jamais plus la mer, les étoiles, les forets Et ce lac bleu perdu au fond des bois
Refrain
J’aimerais tant revoir mes frères Mes enfants, mes parents, mes amis Danser le dabkeh pour repousser la mort Trinquer l’arak jusqu’au bout de la vie
Je voudrais une dernière Chanson pour apaiser la nuit Pour bercer mon départ jusqu’à l’autre bord Dire aux faiseurs de mort que l’on survit
Refrain
C’est pas une guerre, c’est un massacre Le génocide, du peuple de Gaza Soutenu par le capital et l’Etat Mais nous, on ne se taira pas (x2)
Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis À bas l’Etat coloniaaal
Chant transmis par les C.A.R.P.E.S furieuses, chorale de Strasbourg, à l’occasion des Rencontres nomades de Scopont en 2025.
Ce chant a été commencé en avril 2023 par Anto puis bricolé et chantonné régulièrement avec diverses copaines et enfin poursuivi et écrit collectivement, en avril 2025 par Ana, Orianne, Noé, Julia, Laurent, Mimi et Anto, avec comme inspiration, un texte de Djamila. L’envie était d’avoir un chant pour parler de découragement, de dépression face à la violence du monde capitaliste et la montée du fascisme. Un chant pour exprimer la peine et la peur, mais aussi l’espoir de la force du collectif et de l’amitié pour rester en mouvement et dans l’action. Car collectivement, cette colère nous nourrit et on en ferra des incendies !
Tutti :
Lead :
Basse :
Medium :
Aigüe :
RnB :
INTRODUCTION
Seul•e chez moi, à penser au chaos de ce monde,
Seul•e chez moi, submergé•e devant le futur qui nous plombe,
Seul•e chez moi, à voir les inégalités, toujours se creuser.
A.
Je sature, d’entendre toutes ces nouvelles terribles
Je vrille, mon cerveau refuse d’y croire
Je craque, c’est quoi cette pétain d’dystopie
Tout me choque, plus rien ne me choque (X2)
Tout me chooooque
Refrain : Collectivement, cette colère on peut en faire un incendie, on peut en faire un incendie (X2)
B.
J’ai peur, quand j’vois les fascistes au pouvoir
L’horreur, nos espoirs, nos rêves et nos forces
Se meurent, et je ne sais plus, comment me débattre, pas me laisser abattre (X2)
La pire de mes angoooisses
Refrain : Collectivement, cette colère on peut en faire un incendie, on peut en faire un incendie (X2)
C.
J’ai peur, que mes amixs se découragent
La peur, que cette violence épuise nos rages,
Nos cœurs, paralysé•e•s, nous voir laisser tomber, c’est dans leur intérêt (X2)
MAIS (tutti)
PONT
Face : à ce qui te manque, à ce qui te mine, à ce qui te tient, à ce qui te révolte (bis) à ce qui te manque, à ce qui te mine, à ce qui te tient, à ce qui te révolte (bis)
Ce qui te révolte, ce qui te manque, ce qui te mine, ce qui te tient, ce qui te révolte (bis)
OoooL’idée serait d’avoir une idée de qui parmi meséloh (tutti)
Collectivement cette colère on peut en faire un incendie, on peut en faire un incendie (lead)
Ooooh (nappe)
Collectivement… (bis)(lead)
Collectivement… (bis)(médium)
Collectivement… (bis)(aigüe)
Ooooh (nappe)
D.
Je m’accroche, à nos solides liens d’amitiés,
J’avance, nos mots, nos rires, nos larmes, nos chants,
Confiance, en cette puissance, qui se partage, résister au naufrage.
Vous êtes, une constellation qui me guide,
Vous êtes, celleux dont je veux voir les rides,
Ensemble, déterminé•es à nous défendre,
Mettre en commun nos peines, mettre en commun nos raaaaaages
Le 25 mars 2023, la police réprime très violemment une mobilisation contre les méga-bassines à Sainte Soline. De très nombreux militant·es sont blessées, certain·es très grièvement dont deux resteront plusieurs jours dans le coma.
Suite à cette violence de l’Etat, un chant a été partagé au village de l’eau en juillet 2024 (paroles, composition et arrangement par Carmen). Les Martine des Glottes Rebelles ont ensuite ajouté deux couplets .
Voix haute :
Voix médiane :
Voix basse :
Tutti (au Radikal Nachtigall) :
Le drain qui vide les terres de l’eau de la tourbière Avons bouché Le grand trou de poussière de plastique recouvert Avons débâché Avons, avons pris la colère L’avons transformé en rivière
De l’eau, de l’eau de l’eau jaillit le feu De nos, de nos élans grandit l’espoir (x2)
Les tuyaux de ferraille et les pompes canailles Avons démonté Dans la fumée des gaz et sous le tir des armes Avons crié Avons, avons pris la colère L’avons transformé en rivière
De l’eau, de l’eau de l’eau jaillit le feu De nos, de nos élans grandit l’espoir (x2)
Le coulage de béton dans le lit des rivières Avons dénoncé Mais quand l’eau en colère a repris toutes ses terres Avons pleuré Avons, avons pris la colère L’avons transformé en rivière
De l’eau, de l’eau de l’eau jaillit le feu De nos, de nos élans grandit l’espoir (x2)
L’espoir jaillit encore / comme un brin de vie Avons chanté Car de notre engagement dépend notre survie Avons partagé Avons, avons pris la colère L’avons transformé en rivière
De l’eau, de l’eau de l’eau jaillit le feu De nos, de nos élans grandit l’espoir (x4)
Les paroles de ce Dabkeh (danse traditionnelle) d’origine palestinienne parlent de retour à la ville de Ramallah, et nous la chantons en solidarité avec le peuple palestinien. Il en existe de nombreuses version, qui ont ce premier couplet en commun. Si la première version parle de Ramallah, d’autres ont aussi été écrite sur les villes de Amman, Jenine, et Alkhalil (Hébron)
Présentation:
Voix 1 (lead):
Voix 2 (basse):
Voix 3 (haute):
Tutti de fin d’atellier (BQC, fête des 10 ans)
PAROLES:
Wein a Ramallah, Wein a Ramallah Wilfi ya’msafer , Wein a Ramallah Dab galbi wala, Dab galbi wala, Youm il waadahtak, Dab galbi wala
Traduction: Où? Vers Ramallah? Mon âme sœur tu pars vers Ramallah, Tu n'as pas pitié de moi, Tu m'as pris mon cœur, Tu n'as pas pitié de moi *
*[littéralement, cela dit: "Tu n'as pas peur de Dieu"]
Giovanna Marini (1937-2024), voix savantes et populaires :
Figure du chant politique des années 70, Giovanna Marini était aussi une compositrice hors normes. Nourrie par les chants de la tradition orale italienne, elle nous laisse une œuvre inclassable où se mêle le populaire, le savant et le politique.
Chanson de la résistance au fascisme pendant la seconde guerre mondiale. Transmise lors d’une rencontre a Milan pour les 80ans de la libération en 2025 au centre social « La Scighera » par Voci di Mezzo et Coro di Micene
Note de départ: Lead: SOL, voix 2: mi, voix 3: Do (je crois)
Col parabello in spalla, caricato a palla, sempre bene armato, paura non ho, quando avrò vinto, quando avrò vinto Col parabello in spalla, caricato a palla sempre ben armato, paura non ho quando avrò vinto, ritornerò.
E allora il capobanda, giunta la pattuglia, sempre ben armato, mi vuol salutare, e poi mi disse (x2) (…) «I fascisti son là».
E a colpi disperati, mezzo massacrati dalle bombe scippe, i fascisti sparivan’ gridando ai ribelli (x2) (…) abbiate pietà!»
Col parabello in spalla, caricato a palla, sempre ben armato, paura non ho, quando avrò vinto (x2) (…) ritornerò.
Tutt3 (complet):
Voix 1 (important aussi pour l’articulation!)
Voix 2 (commence sur la répétition de fin de la première partie de couplet)
Voix 3 (basse, ne chante que sur la répétition de chaque couplet – commence juste après la voix2)