Ignoranti

Chant du répertoire du chœur mondines de la coopérative des Capucins de Vercelli et interprété lors du premier festival folklorique de Turin (1965).

Voix 1:

Voix 2:

Voix 3 (bourdon):

(tutti)

Ignoranti senza scuole,
Calpestate dal padron,
Noi eravam la plebe della terra
In risaia come in una prigion. (x2)

E ci hanno detto ma questa vita
La dovrete sempre far
(E) i padroni ci son sempre stati
E i padroni dovranno star. (x2)

Ma un bel giorno ci abbiam risposto
Voi siete i servi del padron
(E) se lottiamo avremo più giustizia,
Nella pace la gloria del lavor. (x2)

Ma i nemici hanno armi
Di menzogna e corruzion
Hanno i giornali il cinema la radio
Che difendono i profitti del padron. (x2)

Ma “noi donne” è gran faro
Che ci illumina il cammin
(E) per noi donne è un’arma di progresso
E la voce ditutte noi mondin. (x2

https://youtu.be/PhFXlwIZxb4
(version de Giovanna Marini, paroles quelque peu différentes par endroits)

Ignorante, senza scuole,
Calpestate dal padron,
Noi eravam la plebe della terra
In risaia come in una prigion. (x2)

Ci dicevano questa vita
La dovrete sempre far
(e) i padroni ci son sempre stati
E per sempre ci dovran restar. (x2)

Ma un bel giorno abbiam risposto
Siete i servi dei padron
(e) Se lottiamo avremo più giustizia,
Nella pace la gloria del lavor. (x2)

Ma i nemici hanno armi,
Di menzogna e corruzion
Hanno i giornali il cinema e la radio
Che difendono i profitti dei padron. (x2)

Ma “Noi donne” è gran faro,
Che c’ illumina il cammin
(e) Per noi donne è arma di progresso
E la voce di tutte noi mondin. (x2)

https://youtu.be/PhFXlwIZxb4
(version de Giovanna Marini, paroles quelque peu différentes par endroits)

TRADUCTION : Ignorants sans école, piétinés par leurs maîtres, nous étions la plèbe de la terre Dans les rizières comme en prison  /   Ils nous disaient mais cette vie il faudra toujours la faire Et les maîtres ont toujours été là Et les maîtres devront rester  /   Mais un beau jour, nous avons répondu Vous êtes les serviteurs du maître et si nous nous battons, nous aurons plus de justice, Dans la paix, la gloire du travail  /   Mais les ennemis ont des armes de mensonges et de corruption ils ont les journaux, le cinéma, la radio qui défendent les profits des patrons  /   Mais « nous, les femmes » est un grand phare qui éclaire notre chemin et pour nous, femmes, c’est une arme de progrès et la voix de tous les mondines 

Carnaval t’en angas pas

Voix 1:

Voix 2:

Voix 3 pour les tessitures GRAVES qui chantent dans leurs aigus (3ème couplet)

Tutti par chorale Hauts les Choeurs à Plomarch’ (Novembre 2021)

1. Carnaval t’en angas pas
Que non fas pas embarràs (2x)

Te metrem dins una cava
Sietat sus un barricòt
Amb una vielha pisharra
Te refrescarem los pòts

2. Carnaval t’en angas pas
Que non fas pas embarràs (2x)

E freta las parpelugas
Amb una cabòça d’alh
Son finits piòts e galinas
Adieu Paure Carnaval

3. Sonque un gran ahidèr
Sonque l’enveja de marchar
E au cap d’un bèth saunei
La jòia deu País aimar

Cap davant de un gran viatge
Occitània de doman
Anem donc portar l’eslama
De tira que’ns vam manejar

4. Ai, ai, ai qu’ei gran combat
Taus qui capbaishar vòlen pas (2x)

Vam semiar èrba navèra
Plantaram l’arbo de mai
Encabestrats dens l’istòria
Jamei non seram masedats

5. Aus reclams deu monde vielh
Mesclaram lo vent de l’arsec (2x)

Lenga d’òc, lenga de vita
Cantaram tota la nueit
Orbim pòrtas e frinèstas
Tirem los vesins de l’aplec

6. Cada temps qui lo sorelh
Clareja d’un navèth vermelh (2x)

Qu’ei matin de renavida
D’estrambòrd e de vertat
Entaus pòbles de la Tèrra
Qui an causit la libertat (2x pour finir + lent)

Comme en 36

Ecrit par des membres de notre collectif pour les manifs contre la réforme des retraites de 2023 où le gouvernement prévoit notamment un allongement de la durée des cotisations et de l’age du départ.

Inspiré de la chanson « Comme en 14 » des Tabanards que nous remercions!

Enregistrement :

Parait qu’c’est nécessaire, d’réformer les retraites,
Combler le déficit c’est la priorité
Tralala tralala mais qu’est-ce que l’on nous chante ?
Tralala tralala taxons le CAC 40 !

REFRAIN (2x) : Pour les retraites on se battra
ça ira, ça ira
Comme en 36, grève générale
Et toustes ensemble on vaincra

Parait que c’est justice, de trimer toujours plus
Une vie de galère, une retraite de misère
Tralala tralala on n’va pas s’laisser faire
Tralala tralala augmentez les salaires !

Et tant qu’t’as la santé, il faut que tu travailles
Si tu vis plus longtemps, c’est pas pour faire la fête
Tralala tralala mais mourir au travail
Tralala tralala c’est pas notre idéal !

Paraît que cette réforme, c’est pour sauver l’système
Que notre modèle social, il faut le protéger…
Tralala tralala c’est pour les actionnaires
Tralala tralala que c’est toujours Noël !

Le CNR, le vrai, c’était en 44
Les résistants d’hier, voulaient « les jours heureux »
Tralala tralala Macron ça n’lui plait pas
Tralala tralala mais nous on lâchera pas !

Duas Cirandas

Chant régional, une ciranda traditionnelle de Recife, au Nordeste du Brésil, à 2 voix (puis les deux couplets se chantent en superposé.)

Anonyme. Transmission Manon (Compagnie Dicilà, Le Chœur Mobile) depuis Matheus, Arrgt Lys Perdrieau
Dom- Note de départ « Sol »

Eu fui fazer uma casa de farinha
Bem maneirinha que o vento possa levar
Passa sol, passa chuva, passa vento
Nao passa o movimento do cirandeiro a rodar

Achei bom, bonito
Meu amor brincar
Ciranda manera
Vem ca’ cirandeira
Vem ca’ balançar

Traduction : J’ai fait faire une maison de farine
Si légère que le vent peut l’emporter
Passe le soleil, passe la pluie, passe le vent
Mais jamais ne cesse le mouvement de la ciranda…
J’ai trouvé que c’était bien, magnifique,

Mon amour jouer la ciranda,
Viens ici danser, viens ici balancer (traduc à confirmer)

Song of the Lower Classes

Version originale Ernest Charles Jones (1852).
Music mid-19th century, England
Paroles adaptées et chantées par Windborne Singers

Chanson qui date de l’époque des « chartistes* » en GB. L’écrivain, Ernest Jones, s’est présenté sans succès comme député chartiste en 1847, a été arrêté en 1848 et condamné à deux ans de réclusion. À partir de 1951, il a commencé à publier un hebdomadaire, « Notes to the People », dans lequel cette chanson a été publiée en mars 1852.
* En 1832, la réforme électorale établit un système censitaire, au détriment des classes populaires. La Charte populaire fut adoptée en 1838, à l’initiative de l’Association des travailleurs londoniens. Elle réclamait le suffrage universel masculin, un juste découpage des circonscriptions électorales, l’abolition de l’obligation d’être propriétaire pour être éligible, des élections législatives annuelles, le vote à bulletin secret et l’indemnité parlementaire. Le mouvement resta actif et organisé jusqu’en 1848 et donna lieu à l’apparition des mouvements coopératifs et des mouvements syndicaux. Le Parlement refusa d’en tenir compte.
Le terme « chartiste » renvoie à la Magna Carta de 1215.
NB: Si vous la trouvez trop longue, les couplets 2 et 3, qui sont quand même très chouettes, parlent de problématiques moins actuelles, et vous pouvez choisir de ne pas les chanter.

Voie 1 (principale – « ténor »)

Voie 1 – Variante avant-dernier couplet

Voie 2 (« soprano »)

Voie 2 – Variante avant-dernier couplet

Voie 3 (medium/ »alti »)

~~~
(1)
We plough and sow, we are so low,
that we delve in the dirty clay,
‘Til we bless the plain with golden grain,
And the vale with the fragrant hay.

Our place we know we are so low,
down at the landlord’s feet.
We’re not too low the bread to grow,
but too low the bread to eat.
~~~
(2)
We’re low, we’re low, we are so low
yet from our fingers glide,
The silken flow and the robes that glow,
‘Round the limbs of the sons of pride.

And what we get and what we give we know
and we know our share:
We’re not too low the cloth to weave
but too low the cloth to wear.
~~~
(3)
Down down we go, we are so low,
to the hell of the deep-sunk mine,
But we gather the proudest gems that glow,
When the crown of the despot shines.

Whenever he lacks upon our backs
fresh loads he deigns to lay.
We’re far too low to vote the tax
but not too low to pay.
~~~
(4)
We’re low, we’re low as to war we go
to fight some foreign country
That was yesterday our greatest friend
but today’s our enemy.

« God bless our boys! » the papers scream,
« Praise them! » the churchmen cry.
When the war is won and home we come,
who cares if we live or die?
~~~
(5)
We’re low, so low, into boats we go
to flee war in our home country,
And we’ll try to make a better life
when we land across the sea.

But it’s « Send them back! » the press cries out,
« Back to where they came! »
We’re far too low to feed and clothe
but not too low to blame.
~~~
(6)
We are so low but soon we know
that the low folk will arise,
And the tyrants in their towers of gold
shall hear the people’s cries

No more shall they hold us in thrall;
their lies we will not heed.
But every heart shall hear the call,
And the people will be free

Traduction SONG OF THE LOWER CLASSES : 
1- Nous labourons, semons, nous sommes si bas, nous creusons la fange, Jusqu'à ce que dans la plaine pousse le grain doré, dans la vallée le foin parfumé.
Nous connaissons notre place, nous sommes si bas, aux pieds des propriétaires. Nous ne sommes pas trop bas pour cultiver le pain, mais trop bas pour le manger.

2- Nous sommes bas, nous sommes si bas, pourtant de nos doigts glissent, les fils de soie et les robes qui brillent, Sur le corps des enfants de l’élite.
Nous savons ce que nous avons, ce que nous donnons, et prenons notre part. Nous ne sommes pas trop bas pour tisser l'étoffe, mais trop bas pour la porter.

3- Et nous descendons, encore plus profond, au fond de l'enfer de la mine, D’où nous sortons des joyaux étincellants, qui brillent sur la couronne du despote.
Chaque fois qu'il lui en manque, sur notre dos, de nouvelles charges il dépose. Nous sommes trop bas pour voter l'impôt, pas trop bas pour le payer.

4- Nous sommes bas, nous sommes bas et à la guerre c'est nous qui combattons quelque étranger qui était hier notre meilleur ami, aujourd'hui, est notre ennemi.
"Que Dieu bénisse nos garçons !" crient les journaux, "Louez-les !" crient les hommes d'église. Quand la guerre est gagnée et que nous rentrons, qui se soucie si nous vivons ou mourons ?

5- Nous sommes bas, si bas, dans les bateaux nous fuyons la guerre sur notre terre, Et nous essaierons d'avoir une vie meilleure, en débarquant de l'autre côté de la mer.
Mais c'est "Renvoyez-les !" que la presse crie, "Retournez là d’où vous venez !" Nous sommes trop bas pour votre charité, pas trop bas pour votre blâme.

6- Nous sommes si bas, mais nous savons que bientôt Le bas peuple va se lever, Et tous les tyrans dans leurs tours dorées entendront le peuple crier !
Ils ne nous tiendront plus sous leur emprise. Nous n’écouterons plus leurs mensonges. Mais tous nos cœurs entendront l'appel, Et le peuple sera libre !

 

Tu aurais voulu m’entendre

(tuto video!)
Ottone, 2022 : Cette chanson a été écrite par une jeune adulte après un recueil de témoignages auprès de femmes de l’âge d’être sa grand-mère…

Aïe Aïe Aïe Aïe
(x2, unisson)
(unisson) «Aïe Aïe Aïe» me dit-elle
«Aïe Aïe Aïe»
« Quand je pense que l’on me dit Que l’inégalité c’est fini. »
Mais elle rajoute « Non ! », « Ah non, ça non »
« Car jusqu’à la fin de sa vie Je fus la boniche de mon mari »
Clap clap clap clap clap clap (
torse)
TAC TAC 

Services sexuels, services domestiques
Temps de travail non rémunéré
Exploitation morale et normale
Dans une société patriarcale (x2)
(+voix grave à la 2ème)
STOP Clap
Aïe Aïe Aïe Aïe (x2)

REFRAIN (slam haché, TRES articulé)
(unisson) Tu aurais voulu m’entendre lutter (x3)
Tu aurais voulu m’entendre
(+ voix basse) Tu aurais voulu m’entendre lutter (x3)
Tu aurais voulu m’entendre
(+ voix haute) Tu aurais voulu m’entendre lutter (x3)
Tu aurais voulu m’entendre
(La voix basse continue à chanter «Tu aurais voulu m’entendre » et les autres chantent par-dessus : )
Tu aurais voulu m’entendre lutter pour RASSEMBLER,
pour FEDERER pour DENONCER
pour TRANSFORMER, ORGANISER,
PENSER et ANALYSER
Tu aurais voulu m’entendre RACONTER
que j’étais un modèle d’émancipation,
un modèle de rébellion
comment j’ai inspiré d’autres générations

REFRAIN

Mais ma lutte c’est d’avoir survécu
et d’avoir gardé assez d’amour pour moi (x2)

Baraye

Chant écrit pendant les révoltes iraniennes de l’automne 2022.

Paroles :

Baraye touye koutche raghsidan
Baraye tarsi dan be vaghte bousidan
Baraye, khaharam, khaharet, khaharamon
Baraye taghir maghza ke pousidan,
Baraye sharmandegi , baraye bi pouli
Baraye hasraté yea zendegi mamouli
Baraye Koudake zobaleh gard va arezo hash
Baraye in eghtesade dastouri
Baraye in havaye aloudeh
Baraye vali asr va derakht haye farsode
Baraye piroz va ehtemal engrazesh
Baraye sag haye bi gonahe mamnoue
Baraye gerye haye bi vaghfeBaraye tasvire tekrar in lahze
Baraye tchehrey ke mikhandeh
Baraye danesh Amouza, Baraye ayendeh
Baraye in beheshte ejbari
Baraye nokhbeh haye zendani
Baraye Koudakan Afghani
Baraye in hame Baraye kheir tekrary
Baraye in hameh shoar haye to khali
Baraye avare khaneh haye poushali
Baraye ehsase aramesh
Baraye khorshid pas az shabayeh toulani
Baraye ghors haye Asab o bikhabi
Baraye mard ,mihan ,abadi
Baraye dokhtari ke arezo dasht pesar boud
Baraye zan, zendegi, azadi
Baraye azadi
Baraye azadi
Baraye azadi
Azadi
Azadi

Traduction :

Pour danser dans la rue
Pour ne pas avoir peur en s’embrassant
Pour ma soeur, ta soeur, nos soeurs
Pour changer les cerveaux pourrissants
Par honte du manque d’argent
Pour aspirer à une vie ordinaire
Pour l’enfant des rues et ses rêves perdus
Pour cette économie dirigée/dictatoriale
Pour cet air pollué
Pour Waliasr et ses arbres mourant
Pour Piroz et la possibilité de son extinction
Pour les chiens innocents interdit
Pour des pleurs sans fin
Pour que l’histoire répète ce moment
Pour un visage souriant
Pour les étudiants, pour l’avenir
Pour ce paradis obligatoire
Pour les élites/intellectuel.le.s emprisonnées
Pour les enfants afghans
Pour tous les « pour… » sans fin
Pour tous ces slogans vides
Pour les décombres des maisons
Pour se sentir détendu
Pour le soleil après une longue nuit
Pour les nerfs et les pilules contre l’insomnie
Pour l’homme, le pays et sa reconstruction
Pour la fille qui souhaitait être un garçon
Pour les femmes, la vie, la liberté
pour la liberté
pour la liberté

Nòu calelhs

Petite chanson transe occitane méga populaire !

Ci dessous un enregistrement pour la prononciation (​attention à bien prononcer « o » quand il y a un « a » sans accent à la fin des mots, sinon ça ressemble à de l’espagnol, notamment sur « venga »)

Et un autre en répèt’ pour caler le bourdon qui s’accélère au fur et à mesure des couplets (en même temps que le chant s’accélère aussi!)

In Ale Gasn

Chant en yiddish, souvent associé au « Bund« , mouvement révolutionnaire ouvrier juif de la fin du XIXème siècle présent principalement en Europe de l’Est. Ce chant s’oppose au régime tsariste et à sa police : « Daloy Politzei » se traduit par « A bas la police », slogan intemporel…

Cette chanson telle qu’on la connait aujourd’hui est une combinaison de 2 chansons (« In ale gasn« , 2 premiers couplets, et « Daloy Politzey« ) dans un arrangement de Zalman Mlotek, pour le documentaire « Voice of Labor: The Jewish Anarchists » de 1980.
(Explications sur http://yidlid.org)

NB: Répéter deux fois les lignes en gras

In ale gasn vu men geyt
Hert men zabastovkes.
Yinglekh, meydlekh, kind-un-keyt
Shmuesn fun pribovkes

Genug shoyn brider horeven,
Genug shoyn borgn-layen,
Makht a zabastovke,
Lo-mir, brider, zikh bafrayen!

Brider un shvester,
Lomir zikh gebn di hent,
Lomir Nikolaykelen
Tsebrekhn di vent!

Hey, hey, daloy politsey!
Daloy samederzhavyets v’Rasey!

Brider un shvester,
Lomir zikh nit irtsn,
Lomir Nikolaykelen
Di yorelekh farkirtsn!

Hey, hey, daloy politsey!
Daloy samederzhavyets v’Rasey!

Nekhtn hot er gefirt
A vegele mit mist,
Haynt iz er gevorn
A kapitalist!

Hey, hey, daloy politsey!
Daloy samеderzhavyets v’Rasey!

Brider un shvester,
Lomir geyn tsuzamen,
Lomir Nikolaykelen
Bagrobn mit der mamen!

Hey, hey, daloy politsey!
Daloy samеderzhavye v’Rasey!

Kozakn, zhandarmen,
Arop fun di ferd!
Der rusisher keyser
Ligt shoyn in dr’erd!

Hey, hey, daloy politsey!
Daloy samеderzhavyets v’Rasey!

In ale gasn tutti :

In ale gasn, voix lead :

In ale gasn, voix alto :

In ale gasn, voix basse :

La traduction : "Dans toutes les rues où l'on va - On entend parler de grèves  - Les gars, les filles, et toute la famille  - Discutent des grèves. 
Frères, vous avez assez peiné,  - Assez emprunté d’argent,  - Faisons la grève,  - Frères, libérons-nous !
Frères et sœurs,  - Donnons-nous la main,  - Cassons les murs  - Du petit Nicolas. 
Hey, hey, à bas la police,  - À bas la classe dirigeante de Russie.
Frères et sœurs,  - Cessons la déférence,  - Raccourcissons les jours  - Du petit Nicolas.
Hey, hey, à bas la police,  - À bas la classe dirigeante de Russie.
Hier il conduisait - Un chariot plein d’ordures,  - Aujourd'hui il est devenu  - Un capitaliste ! 
Hey, hey, à bas la police,  - À bas la classe dirigeante de Russie.
Frères et sœurs, - Rassemblons-nous,  - Et enterrons le petit Nicolas - Avec sa maman. 
Hey, hey, à bas la police,  - À bas la classe dirigeante de Russie.
Cosaques, gendarmes,  - Descendez de cheval,  - Le kaiser russe  - Est mort et enterré. 
Hey, hey, à bas la police,  - À bas la classe dirigeante de Russie"

The cropper lads

John Walker, (1812). Transmise pas la Gouaille (Lille) aux rencontres nomades des chorales révolutionnaires en 2022.

Les « cropper lads » sont des artisans de la laine, principalement des tondeurs. C’est un travail exigeant qui demande un grand savoir-faire pour manipuler des cisailles très lourdes. En 1812, ces artisans protestent contre l’arrivée des machines à tisser, inventée par Enoch et James Taylor de Marsen, qui dévalorisent leur métier. Ils s’allient à d’autre artisans en teignant en noir le textile produit en signe de protestation. Ils rejoignent les « Luddites » de Nottinghamshire pour casser des machines. Ils se font fortement réprimer par la police et la milice des grands propriétaires. Ils attribuent leurs méfaits à un personnage imaginaire qu’ils appellent « Ned Lud », qui donne son nom au mouvement.

The Cropper Lads, tutti :

The Cropper Lads, 2eme voix (sur le dernier couplet)

The Cropper Lads, voix haute refrain

The Cropper Lads, contre chant :

Come, cropper lads of high renown,
Who love to drink strong ale that’s brown,
And strike each haughty tyrant down,
With hatchet, pike, and gun!

The cropper lads for me,
The gallant lads for me,
Who with lusty stroke,
The shear frames broke,
The cropper lads for me!

What though the specials still advance,
And soldiers nightly round us prance;
The cropper lads still lead the dance,
With hatchet, pike, and gun!

The cropper

And night by night when all is still
And the moon is hid behind the hill,
We forward march to do our will
With hatchet, pike, and gun!

The cropper

Great Enoch still shall lead the van.
Stop him who dare! stop him who can!
Press forward every gallant man
With hatchet, pike, and gun!