John Walker, (1812). Transmise pas la Gouaille (Lille) aux rencontres nomades des chorales révolutionnaires en 2022.
Les « cropper lads » sont des artisans de la laine, principalement des tondeurs. C’est un travail exigeant qui demande un grand savoir-faire pour manipuler des cisailles très lourdes. En 1812, ces artisans protestent contre l’arrivée des machines à tisser, inventée par Enoch et James Taylor de Marsen, qui dévalorisent leur métier. Ils s’allient à d’autre artisans en teignant en noir le textile produit en signe de protestation. Ils rejoignent les « Luddites » de Nottinghamshire pour casser des machines. Ils se font fortement réprimer par la police et la milice des grands propriétaires. Ils attribuent leurs méfaits à un personnage imaginaire qu’ils appellent « Ned Lud », qui donne son nom au mouvement.
The Cropper Lads, tutti :
The Cropper Lads, 2eme voix (sur le dernier couplet)
The Cropper Lads, voix haute refrain
The Cropper Lads, contre chant :
Come, cropper lads of high renown,
Who love to drink strong ale that’s brown,
And strike each haughty tyrant down,
With hatchet, pike, and gun!
The cropper lads for me,
The gallant lads for me,
Who with lusty stroke,
The shear frames broke,
The cropper lads for me!
What though the specials still advance,
And soldiers nightly round us prance;
The cropper lads still lead the dance,
With hatchet, pike, and gun!
The cropper …
And night by night when all is still
And the moon is hid behind the hill,
We forward march to do our will
With hatchet, pike, and gun!
The cropper …
Great Enoch still shall lead the van.
Stop him who dare! stop him who can!
Press forward every gallant man
With hatchet, pike, and gun!