C’était ya quelques répêtes et on s’est bien éclaté·es à chanter « E Finiddi I Bozzi Boni » en cheminant… Un vrai moment de bordel et de bonheur. Merci Lorenzo et Valentina!
Il y avait les syndicats, il y avait la Lessiveuse qui faisait une opération « porteuse de paroles »… on était pas encore au niveau de l’Espagne (voir video en bas de page) mais peut-être était-ce un un début?
Au programme musical on a chanté « Si les femmes » , « Ya des garçons » , « L’hymne des femmes » , » Les Zhommes » , « Sans la nommer » , « Bella Ciao » et « Je suis fille »
explications sur la banderole: (trouvees ici: http://www.lehall.com/evenement/femmesenchansons/mlf/mlf_01.htm)
« Le 26 août 1970, d’autres femmes ou les mêmes s’en vont déposer une gerbe, à l’Arc de Triomphe, en l’honneur de « la femme inconnue du soldat inconnu ». Ca ne plaît pas aux mal nommés gardiens de la paix qui les embarquent pour quelques heures au poste de police !
En septembre, d’autres femmes ou les mêmes font paraître un numéro double de la revue Partisans « Libération des femmes, année zéro« .
C’est un gros numéro de 250 pages avec en couverture le sigle du MLF : un poing fermé dans un cercle qui se prolonge par une croix, symbole biologique du sexe féminin. 250 pages bourrées d’analyses théoriques ou de récits d’expériences individuelles, signés de vrais noms, d’initiales, de pseudonymes et qui annoncent tous les thèmes ou presque qui allaient être les enjeux des luttes féministes pour la décennie à venir.
A partir de septembre, les mêmes, plus d’autres femmes, à chaque fois plus nombreuses, vont se presser aux assemblées générales qui se tiennent à la faculté des Beaux Arts, à Paris. L’amphi est trop petit, c’est bondé, enfumé, joyeux, énergique, créatif… En novembre, elles iront perturber les « Etats généraux de la femme » organisés par le magazine Elle, pastichant le questionnaire proposé aux femmes par l’hebdomadaire, par exemple la question de Elle : « Si une femme trompe son mari, est-ce une faute inexcusable dans tous les cas ? Une faute plus ou moins pardonnable selon les circonstances ? » devient : « Estimez-vous qu’une femme qui partage son oppresseur avec d’autres femmes a le droit d’aller se faire opprimer ailleurs ? » En décembre, elles feront le numéro zéro d’un nouveau journal menstruel « Le torchon brûle »… »
Hegoak ou « les Ailes « : Poème basque de Joxean Artze, Musique de Mikel Laboa.
Un soir de 1968, dans un restaurant de San Sebastian avec sa femme, Mikel Laboa lit ce poème qui était imprimé sur des serviettes, en acte de résistance contre l’interdiction par le régime franquiste d’utiliser la langue basque. Il l’a mis en musique le soir même. L’oiseau y est le symbole de la liberté et le poème évoque l’impossibilité de posséder quiconque. Le contexte politique en a involontairement fait une chanson de protestation.
Commémoration alternative du 11 Novembre centrée sur la réhabilitation collective des Fusillés pour l’exemple de 1917 (action menée par la LIbre Pensée, soutien de la LIgue des Droits de l’Homme – Pour info, refus de l’assemblée en Mai 2016). On a chanté La Chanson de Craonne avec elles et eux, puis La rue des Lilas et Partiré Partiro. Nos chansons contre la guerre….
Au stand de Tous Migrants 73, Place l’Hotel de Ville, on a rechanté La Rue des Lilas, Frontières, Les Petits Papiers.
Place Caffe, que la FA73 rebatise Place Remi Fraisse, on a chanté plus d’une heure, un peu tout ce qui nous faisait envie: de Allez les Gars à la Maknovtchina…
Ce soir je meurs à la guerre
Aujourd’hui pour moi sonne le glas
Mon visage est blanc et mon sang coule à flot
Sur le trottoir de la rue des Lilas
Ce soir je meurs sous vos bombes
Pourtant je n’ai rien fait pour ça
Je ne suis qu’un simple flâneur dans la ville
Sur le trottoir de la rue des Lilas
Refrain:
Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis
Que maudite soit la guerre
Maudits les chars, les fusils, les combats
Je m’éteins dans la rue des Lilas
Plus jamais revoir la dune
Au matin quand s’effacent mes pas
Jamais plus les cimes et la neige éternelle
Et l’oiseau bleu brillant de mille éclats
Plus jamais revoir la lune
Dans la nuit qui éclaire mes pas
Jamais plus la mer, les étoiles, les forêts
Et ce lac bleu perdu au fond des bois
Refrain
J’aim’rais tant revoir mes frères
Mes enfants, mes parents, mes amis
Danser le dabkeh* pour repousser la mort
Trinquer l’arak** jusqu’au bout de la vie
Je voudrais une dernière
Chanson pour apaiser la nuit
Pour bercer mon départ jusqu’à l’autre bord
Dire aux faiseurs de mort que l’on survit
Refrain
(Couplet à répéter 2 fois, en canon)
Car la guerre c’est un massacre
De gens qui ne se connaissent pas
Au profit de gens qui toujours se connaissent
Mais qui ne se massacrent pas (2x)
Refrain
+ « Je m’éteins dans la rue des Lilas… »
* C’est une danse folklorique pratiquée au Proche-Orient : Syrie, Palestine, Liban, Jordanie, Irak, avec des versions régionales. « Dakbé » signifie : « coup de pied », et effectivement c’est une danse très rythmée avec les pieds, qui se pratique en groupe, soit en ligne soit en demi-cercle.
* * une eau-de-vie de vin traditionnellement consommée et produite uniquement dans le Croissant fertile. Spiritueux traditionnel et emblème de l’art gastronomique du Liban, de la Syrie et de la Jordanie. Il est préparé à partir de moût de raisin fermenté (vin) distillé en eau-de-vie auquel on ajoute des graines d’anis. Il vieillit ensuite dans des jarres en argile.
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(2017)
Rue de Bellevue
Détournement de la chanson « Rue des Lilas », de Sylvain Giro (Katémé). A Lakhdar Bey, mort lors de l’expulsion de son logement à Chambéry le 3/7/2019, et aux 2 militant-es du Droit au Logement mis en procès suite à l’évacuation « musclée »du conseil municipal par des policiers accompagnés de 2 chiens
Ce soir je meurs à Bellevue Aujourd’hui pour moi sonne le glas Mon visage est blanc, des menottes dans le dos Sur le trottoir tout en bas de chez moi. Ce soir je meurs sous vos yeux Pourtant je n’ai rien fait pour ça Je ne suis qu’un simple habitant de la ville Qui comme vous tous, a l’droit d’avoir un toit.
REFRAIN : Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis Que maudite soit cett’ police Maudits Cristal, la mairie, leurs complices Je m’éteins dans une rue de Bellevue.
[la rue de Bell’vue, rue de Bell’vue, La rue de Bell’vue …]
Plus jamais mettre à la rue Des malades, des enfants, des familles, Jamais plus ces drames, ces expulsions qui tuent et ces gosses dont on a brisé la vie. Plus jamais de gens qui hurlent « Laissez-le, son cœur va le lâcher » Plus jamais de mort à cause des abus de policiers pressés d’en terminer.
REFRAIN
[La police tue, police tue, La police tue, police tue…]
J’aim’rais tant dire à mes frères Mon épouse, mes enfants, mes amis Je trouv’rai un toit – pour reconstruire notre vie Ou de l’argent pour pouvoir vivre ici. Je voudrais une dernière Chanson pour apaiser la nuit Pour bercer mon départ jusqu’à l’autre bord Dire aux faiseurs de mort que l’on survit.
REFRAIN
Couplet suivant deux fois en canon : Ecoutez notre colère Nous n’ pourrons jamais accepter ça Nous contiiiinuerons – à être solidaires De ceux… qui ont besoin d’un toit.
REFRAIN
Couplet supplémentaire, 2x tous ensemble : Vous voudriez nous faire taire Vous avez osé faire un procès A deux des… nôtr’ lé-gitim’ment en colère Mais la violence – est bien de votre côté.
REFRAIN : Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis Que maudite soit cett’ police Maudits Cristal, la mairie, leurs complices La violence est bien de leur côté. La violence est bien de leur côté. (chanté scandé fort)
Chanson écrite avant le coup d’État de Pinochet. Le 11 septembre 1973 à Santiago de Chile, l’aviation bombarde le palais de la Moneda. Le président de l’Unité Populaire, Salvador Allende, met fin à ses jours. C’est le début de la dictature d’Augusto Pinochet. C’est en exil, en 1970, à Paris, que Ortega composera cette chanson qui deviendra l’hymne de tous les peuples opprimés du continent latino-américain.
Voix Basse (Myriam – Morizots 2021)
Refrain Voix Basse (Myriam – Morizots 2021)
El pueblo unido jamás será vencido,
El pueblo unido jamás será vencido…
De pie, cantar que vamos a triunfar.
Avanzan ya, banderas de unidad.
Y tú vendrás marchando junto a mí
Y así verás tu canto y tu bandera florecer,
La luz de un rojo amanecer
Anuncia ya la vida que vendrá.
De pie, luchar el pueblo va a triunfar.
Será mejor la vida que vendrá
A conquistar nuestra felicidad
Y en un clamor mil voces de combate se alzarán
Dirán canción de libertad
Con decisión la patria vencerá.
Y ahora el pueblo
que se alza en la lucha
Con voz de gigante
gritando: ¡adelante!
El pueblo unido jamás será vencido,
El pueblo unido jamás será vencido…
La patria está forjando la unidad
De norte a sur se movilizará
Desde el salar ardiente y mineral
Al bosque austral unidos en la lucha
Y el trabajo irán la patria cubrirán,
Su paso ya anuncia el porvenir.
De pie, cantar el pueblo va a triunfar
Millones ya, imponen la verdad,
De acero son ardiente batallón
Sus manos van llevando la justicia y la razón
Mujer con fuego y con valor
Ya estás aquí junto al trabajador.
Y ahora el pueblo
que se alza en la lucha
Con voz de gigante
gritando: ¡adelante!
El pueblo unido jamás será vencido,
El pueblo unido jamás será vencido…